Publié le 16 décembre 2022
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MultiPrévention offre des services en ergonomie : évaluation ergonomique des postes de travail, intervention sur la manutention et la prévention des maux de dos, conseils de prévention aux postes de travail à l'écran, etc. Pour en savoir plus : 450 442-7763.
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Publié le 29 novembre 2022
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Publié le 29 novembre 2022
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Publié le 7 septembre 2022
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Publié le 2 septembre 2022
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Publié le 24 août 2022
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Publié le 16 février 2022
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Publié le 7 décembre 2021
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Publié le 18 octobre 2021
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Publié le 18 octobre 2021
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Publié le 24 février 2021
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Publié le 9 février 2021
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Publié le 1 octobre 2020
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Publié le 7 janvier 2020
En lire plusSylvie Laplante
Montréal - Estrie - Centre du Québec
« Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite. » Henry Ford
450 442-7763, poste : 247
Cellulaire : 514 232-2921
Natalie Saindon
Audrey-Lyne Quesnel
Johanne Jacob
Josette Boulé
Raphaël Rivard
Lise Mallette
Mario Vézina
Guillaume Côté
Mila Gomez
Caroline Godin
Michel Charland
Denise Laganière
Qu’est-ce qu’un laser et quels sont les risques associés à son utilisation ?
+Le terme LASER est un acronyme pour Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation. Les lasers sont des appareils qui produisent une forme de lumière très spéciale et très dense en énergie. Il existe toute une
panoplie de lasers qui sont utilisés dans des secteurs aussi variés que l’industrie, la chirurgie, les télécommunications, la construction, etc. Plus près de nous, on le retrouve entre autres dans les « scanners ».
Certains lasers peuvent causer des blessures aux yeux ou à la peau. En effet, les blessures aux yeux sont causées par une absorption du rayonnement, qui peut être absorbée par la rétine, créant ainsi des lésions. Sur la peau,
ces blessures peuvent être de nature thermiques (brûlures) et photochimiques (similaires à un coup de soleil).
Ressources :
Quels sont les principaux risques entourant l’utilisation du chariot élévateur et comment les prévenir ?
+Un chariot élévateur est un appareil de levage qui permet de transporter des charges sur de courtes distances et de les empiler. Vu sa masse importante, le chariot élévateur peut comporter plusieurs risques d’accidents lors de sa conduite. Vous verrez dans ce tableau les principaux.
Risque 1 : Se faire écraser ou coincer par le chariot élévateur ou se heurter à l’habitacle du chariot
Exemple d’accident : Renversement frontal ou latéral du chariot élévateur.
Cause probable : Le chariot élévateur a été surchargé ce qui engendre un déplacement du centre de gravité vers l’avant et fait basculer le chariot dans la même direction. La variation de vitesse combinée aux virages peut pousser la projection du centre de gravité au-delà du triangle de stabilité du chariot élévateur. À noter, un chariot sans charge est plus susceptible de renverser latéralement qu’un chariot avec une charge.
Comment les prévenir : Toujours respecter la capacité nominale (charge maximale) et les limites de vitesse permises du chariot élévateur en prenant les virages avec prudence.
Risque 2 : Être coincé ou être frappé
Exemple d’accident : Écrasement d’un piéton
Cause probable : Le cariste n’a pas regardé vers l’arrière avant de reculer lors d’une prise ou d’un dépôt de la charge.
Comment les prévenir : Le cariste doit toujours regarder attentivement vers l’arrière, et ce, de chaque côté du chariot, avant de reculer. Par la suite, il doit reculer lentement en vérifiant que la charge manipulée est bien en place.
Risque 3 : Provoqué la chute de la charge
Exemple d’accident : Renversement de la charge
Causes probables : Charge mal équilibrée, instable, trop lourde, trop grande. Obstacles au sol (tuyaux, bois, trous dans le plancher, nids de poule dans la cour, etc.) qui provoquent de l’instabilité. Circuler et tourner avec une charge en hauteur.
Comment les prévenir : S’assurer que la charge est stable et respecte les capacités du chariot élévateur. Ne pas passer sur des objets ou des débris au sol. Éviter d’opérer le chariot élévateur en circulant et en tournant avec une charge en hauteur.
Pour ma sécurité et celle des autres, je dois :
Quand j’opère un chariot élévateur, je suis à la fois prudent et vigilant
et je respecte les limites de vitesse en tout temps
Pour en savoir plus sur le sujet
• Fiche d’inspection : Chariot élévateur électrique pour allée étroite
• Fiche d’inspection : Chariot élévateur contrebalancé électrique
• Fiche d’inspection : Nacelle du chariot élévateur
• Fiche d’inspection : Chariot contrebalancé au propane
• Fiche technique : Contrôle des contaminants Contrôler les émanations des batteries de chariots élévateurs
• Capsule : cohabitation chariot et piéton dans Mon espace sous Outils de communications
Comment faire une inspection des lieux complète et efficace
+Pour démarrer une culture SST dans son entreprise, rien de mieux qu’une bonne inspection. Elle permet de repérer les risques et de mobiliser l’équipe pour organiser des actions afin de minimiser les accidents au travail.
La Loi l’exige. L’employeur doit protéger la santé et assurer la sécurité et l’intégrité physique/psychique de son équipe. Quant au travailleur, il doit participer au processus d’inspection, soit en identifiant les risques.
Au contraire, quand il y a absence d’inspection, les lieux peuvent devenir désordonnés rapidement et l’espace peut être mal utilisé au sol ou en hauteur. Bref, l’aménagement est non adéquat et quand le désordre est toujours présent, une normalité s’installe. Résultat : on tend à ignorer les risques et voilà le problème.
Pour une inspection complète et efficace, on doit :
Pour éviter la subjectivité, prendre en photo les non-conformités reste toujours une bonne pratique.
Être bien assis, qu’est-ce que ça veut dire ?
+Travailler assis est courant, autant dans les bureaux que sur le plancher de production. Plusieurs se demandent si la chaise qu’ils utilisent leur convient considérant leur contexte de travail. Il n’y a pas de réponse simple ou universelle. La chaise doit être évaluée en tenant compte du poste de travail et des tâches à accomplir. On doit viser l’efficacité et le confort.
La chaise elle-même doit être de qualité en offrant plusieurs ajustements essentiels. Référez-vous à notre fiche Acheter des chaises de bureau confortables et durables pour entreprendre une démarche qui vous permettra de faire le choix approprié à vos besoins.
Une chaise de qualité n’est pas le seul facteur garant du confort. Encore faut-il savoir l’ajuster. Pour ce faire, référez-vous à notre fiche Êtes-vous bien assis ?
N’oubliez pas, même assis sur une chaise de qualité bien ajustée, rester assis trop longtemps entrainera de la fatigue et de l’inconfort. Il est important de prendre des micro-pauses et de se lever fréquemment pour diminuer l’immobilité.
Pour en savoir plus sur le sujet :
Quelles sont les étapes-clés d’une intégration réussie d’un nouvel employé ?
+On parle d’intégration réussie lorsque le travailleur devient un atout pour l’entreprise et que son intégration s’est faite de façon harmonieuse dans son nouveau milieu de travail. En plus de maitriser ses tâches, lorsque le travailleur connait bien les notions de santé & sécurité de l’entreprise, son intégration est alors considérée complète.
Étape 1 – L’accueil
Prendre le temps de faire les présentations avec sa nouvelle équipe. Informer le nouvel employé sur l’histoire de l’entreprise, incluant l’historique, sa mission son orientation, les services qu’elle offre, le programme d’aide aux employés, l’horaire de travail, le salaire, sa feuille de temps, etc.
Peu importe les tâches du nouvel employé, il doit être informé des politiques SST, les règlements de sécurité, procédures d’évacuation, etc. Il doit connaitre l’emplacement du local et de la trousse de premiers soins, sorties de secours, les extincteurs, l’alarme incendie, la localisation des fiches signalétiques et rencontrer les membres
du CSS.
Étape 2 – La rencontre du supérieur
Une rencontre avec son supérieur immédiat est nécessaire pour échanger sur les premières impressions et donner de nouvelles consignes, si nécessaire.
Étape 3 – Les formations complémentaires
Identifier avec le nouvel employé si des formations sont nécessaires à ses tâches et s’il doit les suivre avant son entrée en fonction.
Étape 4 – Le parrain
Déterminer un parrain pour faciliter l’intégration de l’employé. Le parrain agit comme guide et pourra répondre aux besoins, transmettre des trucs pour s’assurer que les méthodes de travail sont sécuritaires, donner du feed-back au supérieur.
Étape 5 – Le suivi
Le supérieur est responsable de vérifier si le travailleur exécute les tâches de la bonne façon et si les règles de sécurité sont bien comprises et appliquées. Après tout, il est rassurant pour le travailleur de constater qu’on accorde de l’importance à son bien-être et à sa SST.
Pour retrouver l’information complète, consultez notre fiche Inclure la santé et la sécurité dans un programme d’accueil
Qu’est-ce qu’un coup de chaleur et comment le reconnaître ?
+Certaines conditions de chaleur et d’humidité alliées à la charge de travail peuvent faire augmenter la température corporelle interne d’une personne. Le coup de chaleur se produit lorsque le corps ne réussit pas à se refroidir adéquatement. Il peut survenir brusquement et causer des dommages irréversibles aux organes vitaux, voire même la mort. C’est pourquoi il faut être en mesure de reconnaître rapidement les symptômes :
Si ces symptômes apparaissent, appelez le service 911 et les secouristes. Entre-temps, tentez de faire baisser la température de la victime en l’amenant dans un endroit frais, en lui retirant ses vêtements, en favorisant la ventilation sur son corps, en l’aspergeant d’eau fraîche, en lui faisant boire de petites quantités d’eau fraiche si elle est toujours consciente.
Pour plus de renseignements, consultez notre fiche Prévenir la contrainte thermique.
Quels sont les signes psychologiques, physiques et comportementaux qui sous-tendent que quelque chose ne va pas ?
+La pandémie a eu un impact significatif sur la santé mentale de la population générale. S’adapter continuellement pendant une longue période combiné à l’isolement favorisent des sentiments d’anxiété, de stress et de déprime. Il est important de se rappeler que vous n’êtes pas seul, et qu’il est normal de ressentir ces sentiments. Être attentif et savoir reconnaitre ces signes vous permettra de vous mettre en actions et de prendre soin de vous.
Sur les plans psychologique et émotionnel : Inquiétudes et insécurité en lien avec le virus, sentiment d’être dépassé par les événements, impuissance, vision négative des choses ou des événements quotidiens, présence de sentiments de découragement, d’insécurité, de tristesse, de colère, etc.
Sur le plan physique : maux de tête, tensions dans la nuque, problèmes gastro-intestinaux, difficultés de sommeil, diminution de l’appétit et de l’énergie, sensation de fatigue, etc.
Sur le plan comportemental : difficultés de concentration, irritabilité, agressivité, pleurs, repli sur soi, difficulté à prendre des décisions, augmentation de la consommation d’alcool ou de drogues, changements dans les habitudes alimentaires, etc.
Voici quelques idées pour prendre soin de soi :
Pour retrouver l’information complète, consultez le Portail Santé Montérégie, qui comprend une boîte à outils Covid-19.
Que faut-il savoir sur les appareils de protection respiratoire ?
+Selon le Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST), un équipement de protection respiratoire doit être conçu pour offrir une protection à l’égard du danger auquel est exposé le travailleur. Assurément, il doit être tenu en état de fonctionner et être entreposé dans un endroit propre.
Le travailleur a la responsabilité d’inspecter son masque et de le désinfecter avant chaque utilisation. De plus, il est important que l’étanchéité soit parfaite entre la pièce faciale et le visage. Il est donc nécessaire qu’il n’y ait pas de pilosité entre le masque et le visage. Donc, la barbe doit être rasée de près pour empêcher les contaminants de passer. La façon de vérifier l’ajustement de votre masque est de faire un essai d’ajustement, communément appelé le « fit test ». Ce dernier est fait au moment du choix initial de l’équipement, lors d’une perte ou d’un gain important de poids ou minimalement aux deux ans.
Du côté de l’employeur, il a l’obligation légale de mettre en place un programme de protection respiratoire. Ce dernier assurera que les bons équipements ont été sélectionnés et que l’encadrement nécessaire à une utilisation sécuritaire des protections respiratoires est en place. Il ne peut simplement faire la distribution de protection respiratoire sans l’encadrer.
L’employé et l’employeur ont leurs responsabilités respectives quant à l’utilisation d’un masque de protection respiratoire, il importe avant tout de s’assurer que chacun en comprenne parfaitement son usage.
La formation spécifique sur le SIMDUT 2015 est-elle obligatoire ?
+La réponse à cette question est oui. Il s’agit d’une obligation légale en vertu du SIMDUT 2015 et plus précisément du Règlement sur l’information concernant les produits dangereux (RIPD).
Il faut savoir que le SIMDUT est régi par des lois et règlements fédéraux et provinciaux.
Au Québec, en vertu de l’article 51 de la Loi sur la santé et la sécurité du travail (LSST), l’employeur doit prendre les mesures nécessaires pour protéger la santé et assurer la sécurité et l’intégrité physique du travailleur. Il doit également s’assurer que le travailleur a les habiletés et les connaissances requises pour accomplir son travail de façon sécuritaire.
De plus, l’article 62.5 précise l’obligation d’appliquer un programme de formation et d’information concernant les produits dangereux. Le contenu du programme de formation est dicté par le Règlement sur l’information concernant les produits dangereux (RIPD). Ce programme de formation doit être adapté aux travailleurs, aux particularités du lieu de travail ainsi qu’à la nature des produits dangereux utilisés.
Au fédéral, il y a la Loi sur les produits dangereux (LPD) et le Règlement sur les produits dangereux (RPD).
La formation comporte deux volets obligatoires, soit la formation générale et spécifique.
La formation générale consiste à présenter les responsabilités et les éléments clés reliés au SIMDUT 2015 alors que la formation spécifique doit être adaptée aux produits dangereux et aux risques particuliers auxquels les travailleurs sont exposés sur leur lieu de travail.
Le port du masque de procédure fait partie, depuis plus d’un an, de la réalité de nos milieux de travail. Qu’en est-il lorsque le masque est porté dans un milieu de travail où les travailleurs font face à des contraintes thermiques ? Devons-nous accorder plus de pauses ?
+À ce sujet, l’annexe V du Règlement sur la santé et la sécurité du travail, qui traite des contraintes thermiques ne présente pas d’information pertinente à ce sujet.
De plus, sur différents sites de recherches crédibles en santé et en sécurité du travail tant au niveau canadien qu’américain et il y a très peu d’information disponible sur l’effet du port du masque de procédure dans un contexte de contraintes thermiques.
Voici des recommandations pour réduire l’inconfort lié au port du masque de procédure en période de chaleur élevée :
En prenant en considération un bon programme de gestion des contraintes thermiques et ces recommandations, l’ajout de pauses additionnelles n’est pas requis pour les travailleurs qui ont à porter un masque de procédure durant leur quart de travail.
Si vous faites partie des entreprises membres de MultiPrévention, nous vous invitons à voir la capsule d’information “En période de forte chaleur, soyons vigilants !” Vous la trouverez dans la section Mon espace sous Outils de communication.
Si vous avez besoin de support pour élaborer votre programme de gestion des contraintes thermiques, communiquez avec nous : 450-442-7763.
Existe-t-il des recommandations sur la manière de porter les masques de procédure (médical)?
+Il existe des recommandations sur le port du masque de procédure. Tout d’abord, il doit être le mieux ajusté possible au visage, sans faire d’ouverture sur les joues. Le masque doit bien couvrir le nez et descendre sous le menton. La bande métallique doit être bien moulée sur l’arrête du nez. Si des ouvertures sont présentes sur les joues, en raison d’un petit visage par exemple, il est recommandé de changer de modèle (pour un plus petit) ou de raccourcir les cordons en y faisant des nœuds. Notons qu’il n’est pas recommandé de croiser les élastiques sur les côtés. Ceci fera des ouvertures non souhaitables au niveau des joues. Des dispositifs peuvent être utilisés, comme des protèges oreilles ou des bandes avec des boutons pour y glisser les élastiques, pourvu qu’il ne cause pas d’ouvertures.
Est-il recommandé de remplacer sa chaise de bureau par un ballon d’exercice ?
+Jusqu’à maintenant, les études ne démontrent pas de bienfait significatif lié à l’utilisation d’une assise instable comme le ballon suisse pour le travail de bureau.
L’utilisation du ballon au lieu d’une chaise a pour effet d’augmenter les microcontractions musculaires, en favorisant l’activité des muscles de l’abdomen ainsi qu’une meilleure circulation sanguine, en plus d’améliorer la posture de travail et l’équilibre. Le ballon n’augmente que très peu la dépense énergétique et aucun renforcement des muscles du tronc n’a été observé à long terme. L’utilisation sur une longue période du ballon engendrerait même une fatigue musculaire qui affecterait négativement la posture du dos.
De plus, il est reconnu que le travail à l’ordinateur nécessite une certaine stabilité du tronc et des membres supérieurs. Il y a également plusieurs ajustements (ex.: hauteur de l’assise) au niveau de l’espace de travail qui est requis pour effectuer un travail de bureau afin de limiter les risques de développer des troubles musculo-squelettiques, ce que nous ne pouvons pas nécessairement recréer avec le ballon.
L’utilisation du ballon n’est pas nécessairement à proscrire, si l’idée vous intéresse ou si vous en retirez des bienfaits, limitez l’utilisation à 15 minutes par heure. Dans tous les cas, vous ne devriez pas rester dans une position assise pour une longue période. Une bonne habitude à prendre est de se lever et de bouger chaque heure.
Quelles sont les 3 mesures clés entourant le principe de la distanciation physique ?
+Selon la CNESST
Voici en quoi consistent ces trois mesures :
Source : CNESST. « Précisions sur les mesures de contrôle – COVID-19 », https://www.cnesst.gouv.qc.ca/salle-de-presse/covid-19/Pages/mesures-de-controle.aspx (page consultée le 14 janvier 2021).
FAQ de la CNESST sur la COVID-19
+Nous vous invitons à consulter les FAQ extraites de la Trousse COVID-19 de la CNESST. Vous y trouverez des réponses à jour en lien avec les sujets suivants :
Qu’est-ce que la règle de la main gauche?
+Il s’agit d’une pratique adoptée durant la mise hors tension ou la remise sous tension d’un panneau électrique ou d’un disjoncteur. Elle consiste à se placer sur le côté du panneau (et non sur le devant) en regardant dans la direction opposée au panneau et à utiliser la main gauche pour actionner le sectionneur. Cette pratique réduit le risque de subir des blessures graves aux yeux et au visage en cas de formation d’un éclair d’arc dans le panneau durant l’actionnement du sectionneur.
Un travailleur non-électricien peut-il changer les luminaires?
+Non,
Les luminaires font partie de l’installation électrique. Un travailleur non-électricien peut changer des fluorescents et des ampoules, mais il ne peut pas changer les ballasts ou les fixtures puisqu’ils font partie de l’installation électrique. Les travaux d’entretien, de modification et de réparation sur l’installation électrique sont réservés aux électriciens.
Les réparations de composantes électriques sur des machines doivent-elles être faites par un électricien?
+Non, pas nécessairement.
Les machines alimentées par électricité ne font pas partie de l’installation électrique du bâtiment, exception faite pour leur branchement et débranchement au système électrique du bâtiment. Par conséquent, elles peuvent être entretenues et réparées par un travailleur non-électricien. Une connaissance des risques et de la tâche est toutefois requise.
Comment réduire les risques d’incendie liés aux chiffons imbibés de solvant?
+En utilisant des « distributeurs de solvant ». Ils sont composés d’un petit récipient, surmonté d’une tige à ressort qui agit comme un piston, et d’un plateau. En appuyant sur le plateau, le piston siphonne le solvant et remplit le plateau pour le trempage du chiffon. Le surplus du liquide s’écoule et retourne en toute sécurité dans le récipient.
En utilisant des poubelles en matériau non combustible munies d’un couvercle à fermeture automatique. Les récipients demeurent fermés pour prévenir l’émanation des vapeurs de solvant et pour contrôler le risque d’incendie en cas d’auto-ignition. Ils sont ouverts seulement pour déposer les chiffons souillés.
Quels sont les risques associés aux chiffons imbibés de solvant?
+Il y a le risque d’incendie et le risque à la santé.
Risque d’incendie : une accumulation de chiffons imbibés de solvant peut dégager une quantité suffisante de chaleur pour allumer les vapeurs et entretenir un incendie. Il s’agit d’un phénomène appelé auto-ignition.
Risque à la santé : l’inhalation des vapeurs de solvant et le contact cutané avec les solvants peuvent entrainer des effets sur la santé tels que l’irritation des yeux, des voies respiratoires ou de la peau (dermatite), des maux de tête, des nausées et des étourdissements.
Quelle est la différence entre un sonomètre et un dosimètre?
+Le sonomètre mesure le niveau de pression acoustique (dB) de manière ponctuelle ou sur une courte durée. Son utilisation est indiquée pour mesurer le niveau de bruit dans un local ou à proximité d’une machine.
Le dosimètre est fixé sur les personnes afin d’évaluer leur exposition au bruit sur une longue période de temps (ex.: un quart de travail). Son utilisation est indiquée dans les milieux de travail où les niveaux de bruit varient et où les travailleur se déplacent. Il est plus précis que le sonomètre pour évaluer l’exposition au bruit.
Peut-on travailler dans un lieu isolé?
+Oui, si l’entreprise a pris les moyens pour assurer la santé, la sécurité et l’intégrité physique du travailleur.
Par exemple, en instaurant un système de communication qui permet de rejoindre le travailleur et qui lui permet de communiquer en tout temps (ex. walkie talkie, pagette, téléphone).
Le Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST) mentionne à l’article 322 : « Lorsqu’un travailleur exécute seul un travail dans un lieu isolé où il lui est impossible de demander de l’assistance, une méthode de surveillance efficace, intermittente ou continue, doit être mise en application ».
Doit-on continuer de payer nos travailleurs lorsque nous devons arrêter la production à la suite d'une décision d'un inspecteur?
+Oui.
L’article 187 de la Loi sur la santé et la sécurité du travail (LSST) stipule que «Pendant que dure une suspension des travaux ou une fermeture, les travailleurs sont réputés être au travail et ont ainsi droit à leur salaire et aux avantages liés à leur emploi».
Comment doit-on entreposer les bouteilles d'oxygène et les bouteilles de gaz combustible?
+La norme CAN/CSA-W117.2 Règles de sécurité en soudage, coupage et procédés connexes, stipule, à l’article 9.9.2.2, que les bouteilles d’oxygène doivent être séparées des gaz combustibles par une distance d’au moins 6 m (20 pi), ou par un écran d’au moins 1,5 m (5 pi) de hauteur et d’une résistance au feu d’au moins une demi-heure. Attention! Les quantités pouvant être entreposées sont limitées. Pour plus d’informations, consulter le guide “Entreposage des produits dangereux dans le secteur manufacturier“.
Doit-on fixer des boulons d’ancrage dans tous les trous des plaques de pied d’échelle d’un palettier ?
+Pas nécessairement. La norme ANSI-MH 16.1-2012 recommande au moins un boulon d’ancrage par montant d’échelle. Les trous supplémentaires peuvent servir si un dommage au plancher compromet la solidité de l’ancrage. Il faut toutefois s’assurer que le plancher peut supporter la charge. Dans tous les cas, il est recommandé de suivre les indications du fabriquant ou d’une personne compétente en la matière.
Pour en savoir plus, informez-vous sur notre formation “La sécurité et l’inspection des palettiers“ et consultez la fiche technique “Réduire les risques d’accidents associés aux palettiers”.
Pourquoi est-ce interdit d'utiliser de l'air comprimé pour se nettoyer?
+Tout simplement parce que c’est dangereux. De plus, l’article 325 du Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST) interdit cette pratique. La force du jet d’air comprimé projette des particules dans l’environnement qui peuvent causer des irritations et des plaies lorsqu’elles atteignent les yeux ou pénètrent sous la peau. L’introduction d’air comprimé par la bouche, le nez, une oreille ou à travers la peau peut également provoquer de graves lésions.
Pour des raisons de sécurité, il est préférable d’utiliser une brosse ou un aspirateur pour nettoyer ses vêtements.
Pour en savoir davantage, consultez notre fiche technique Réduire les risques reliés à l’utilisation du jet d’air comprimé.
Qu’est-ce que la diligence raisonnable?
+Lorsqu’on parle de diligence raisonnable en prévention, cela signifie prendre toutes les précautions raisonnables selon les circonstances pour protéger la santé et la sécurité au travail des personnes. Un manquement aux obligations et aux règles de sécurité en vigueur peut entraîner des accusations, voire même une condamnation. Afin d’éviter des pénalités ou même d’être incriminé en vertu du Code criminel (Loi C-21 : Amendements au code criminel), toutes les personnes qui assument des responsabilités en matière de santé et de sécurité du travail sont donc tenues de faire preuve de diligence raisonnable.
Pour en savoir plus, consultez notre fiche “Diligence raisonnable“.
Quelles sont les exigences concernant le nombre et l'emplacement des sorties de secours?
+Selon le Code national du bâtiment, le nombre de sorties de secours dépend de la superficie de l’aire de plancher, de la présence ou non de gicleurs, du nombre de personnes et du type d’établissement (à risque faible, moyen ou élevé).
ces exigences se résument brièvement à :
Référence : Code de construction du Québec – Chapitre I, Bâtiment et Code national du bâtiment – Canada, 1995
Peut-on utiliser un téléphone cellulaire en conduisant un chariot élévateur?
+Il n’existe pas de réglementation au Québec interdisant l’utilisation d’un téléphone cellulaire lorsqu’on opère un chariot élévateur. La loi 42 qui interdit l’utilisation du téléphone cellulaire tenu en main en voiture ne s’applique pas en milieu industriel. Il revient à l’employeur d’établir les règles d’utilisation d’un téléphone cellulaire (d’une radio CB ou de tout autre dispositif de communication).
Le cariste ou conducteur de chariot élévateur qui utilise un téléphone cellulaire en opérant le chariot est soumis à des distractions. Les risques de commettre une fausse manoeuvre, de heurter une personne, du matériel fixe ou des palettiers sont accrus. C’est pourquoi les employeurs devraient permettre l’utilisation du téléphone seulement lorsque l’opérateur a immobilisé son chariot, abaissé les fourches, coupé le moteur et engagé le frein de stationnement.
Doit-on utiliser un harnais de sécurité lorsqu'on travaille à partir d’une échelle?
+Oui, si le travail s’effectue à plus de 3 mètres dans l’échelle. Il est à noter que l’utilisation d’une échelle ou d’un escabeau comme poste de travail n’est permise que pour des travaux de courte durée1.
Une échelle est d’abord un moyen d’accès. Lorsque les travailleurs ne peuvent exécuter leurs travaux du sol ou d’une surface solide, on devrait préconiser l’utilisation d’échafaudages ou d’appareils conçus et construits pour le levage des personnes (RSST, article 32).
Le harnais de sécurité est-il obligatoire lorsqu'on utilise une plate-forme élévatrice?
+Le Règlement sur la santé et la sécurité du travail mentionne, à l’article 264 que le port d’un harnais de sécurité est obligatoire pour tout travailleur qui prend place dans la nacelle d’un engin élévateur, sauf si le travailleur est protégé par un autre dispositif lui assurant une sécurité équivalente.
On y décrit l’engin élévateur à nacelle ainsi : tout engin à bras articulé ou télescopique, conçu pour être monté sur un véhicule porteur et utilisé pour hisser, à l’aide d’une nacelle, des travailleurs et des matériaux sur les lieux de travail.
Il n’y a pas d’indication, dans le Règlement, à l’effet que le port du harnais est obligatoire dans une plate-forme élévatrice à ciseaux.
En vue d’assurer la sécurité des travailleurs, il faut que les 3 conditions suivantes soient respectées :
Il importe toutefois de mentionner que les plates-formes fabriquées récemment disposent d’un point d’ancrage pour fixer le harnais afin de permettre aux travailleurs de rester à l’intérieur de l’habitacle de la plate-forme pendant les travaux. Les travailleurs sont ainsi protégés de l’expulsion de la plate-forme advenant un mauvais fonctionnement du ciseau tout en étant protégé des risques de chutes pendant l’exécution des travaux.
MultiPrévention recommande le port du harnais lorsqu’on utilise une plate-forme élévatrice, peu importe le type d’équipement.
Quand doit-on cesser d’utiliser un harnais de sécurité?
+Selon la norme CSA Z259.10-M90 Harnais de sécurité, on devrait cesser d’utiliser un harnais de sécurité:
Il n’existe aucune norme concernant la durée de vie d’un harnais. Cependant, certains fabricants proposent une durée de vie de 5 ans pour leurs harnais.
À quelle fréquence doit-on inspecter un harnais de sécurité?
+Une fois par an ou plus, selon la norme CSA Z259.10-M90(06) Harnais de sécurité.
Cette norme est d’application obligatoire selon le Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST). Elle recommande une inspection visuelle avant chaque utilisation et une fois par année par une personne qualifiée possédant les compétences nécessaires. Toutefois, l’inspection peut-être plus fréquente si l’on tient compte des facteurs environnementaux comme l’exposition du harnais à des matières dangereuses ou des travaux de soudure par exemple. Il est requis d’inscrire cette inspection dans un registre.
De plus, il est souhaitable de suivre les recommandations du fabricant de votre harnais. La fréquence d’inspection recommandée varie d’un fabricant à l’autre. Certains fabricants recommandent jusqu’à 4 inspections annuelles.
Les casques de sécurité ont-ils une durée de vie?
+Non.
La norme CSA-Z94.1 n’impose pas une durée de vie pour les casques de sécurité. Il est toutefois recommandé dans cette norme de détruire les casques qui ont subi des chocs violents car le choc peut avoir grandement réduit la protection offerte. Si la calotte ou la doublure est craquelée, bosselée ou percée ou si la coiffe comporte des fils déchirés ou cassés, le casque devrait être détruit ou les parties endommagées remplacées par des pièces identiques provenant du fabricant. Le casque de sécurité doit être porté et entretenu conformément aux instructions du fabricant, et être réparé ou remplacé s’il est défectueux.
L’employeur doit-il fournir des lunettes de sécurité avec prescription aux employés ayant déjà des lunettes de prescription?
+Selon la Loi sur la santé et sécurité au travail (article 51,11), l’employeur doit fournir gratuitement tous les moyens et équipements de protection individuels choisis par le comité SST ou exigés par règlement. L’article 343 du Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST) exige le port des lunettes de sécurité pour tout travailleur exposé à un danger pouvant occasionner une lésion aux yeux; ces lunettes doivent être conformes à la norme CSA Z94.3-07: Protecteurs oculaires et faciaux.
Par ailleurs, la norme Z94.3.1-09 : Sélection, utilisation et entretien des lunettes de protection recommande le port de lunettes de protection à lentilles correctrices pour les travailleurs qui doivent porter des verres correcteurs et qui sont exposés à des blessures de l’oeil de façon régulière. Selon la même norme : les protecteurs à porter «par-dessus des lunettes» (protecteurs surdimensionnés conçus pour cela) devraient être portés uniquement par des travailleurs et des visiteurs qui nécessitent une protection occasionnelle (c’est-à-dire qui ne sont normalement pas exposés à des dangers relatifs aux yeux).
Le port de chaussures de sécurité est-il obligatoire?
+Oui, s’il y a risque de blessure au pied. L’article 344 du Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST) précise que le port de chaussures de protection conformes à la norme Chaussures de protection, CAN/CSA-Z195-02 est obligatoire pour tout travailleur exposé à se blesser les pieds dans les cas suivants :
1° par perforation ;
2° par un choc électrique ;
3° par l’accumulation de charges électrostatiques ;
4° à la suite de la chute d’objets lourds, brûlants ou tranchants ;
5° par contact avec du métal en fusion ;
6° par contact avec des matières dangereuses qui sont sous forme liquide et à des températures intenses ;
7° par contact avec des matières dangereuses qui sont corrosives ;
8° lors d’autres travaux dangereux.
Le changement de fusibles dans une boîte électrique doit-il être fait par un électricien?
+Oui, si la boîte électrique fait partie de l’installation électrique
Le métier d’électricien est réglementé et désigne toute personne qui fait des travaux de construction, de réfection, de modification, de réparation et d’entretien d’installations électriques. Une installation électrique comprend toute installation de câblage (…), pour la transmission d’un point à un autre de l’énergie provenant d’un distributeur d’électricité (…), pour l’alimentation de tout appareillage électrique, y compris la connexion du câblage à cet appareillage, mais pas cet appareillage. Remplacer un fusible dans une boîte électrique faisant partie de l’installation électrique est une tâche d’entretien réservée à un électricien.
Non, si la boîte électrique fait partie de l’appareillage électrique
L’appareillage électrique comprend tout équipement, appareil, dispositif, instrument ou autre qui requiert du courant pour fonctionner et qui est alimenté par une installation électrique. Les tâches effectuées sur l’appareillage électrique ne sont pas réservées aux électriciens. Le changement de fusibles dans une boîte électrique qui fait partie d’un appareillage électrique ne doit pas être fait obligatoirement par un électricien. Une connaissance des risques et de la tâche est toutefois requise.
Voir schéma tiré du guide “Comprendre et prévenir les risques électriques- 3e édition” p.23
Un chariot élévateur doit-il être équipé d'un avertisseur sonore de recul?
+Selon l’article 256 du Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST), un chariot élévateur fabriqué à compter de 2001 doit être conforme à la norme ASME B 56.1 – 1993 qui indique aux articles 4.15.1 et 4.15.2 qu’un chariot doit être équipé d’un klaxon, d’un sifflet, d’un timbre avertisseur ou d’un dispositif sonore, actionné par le conducteur.
C’est l’utilisateur (l’employeur) qui doit déterminer s’il faut ajouter des avertisseurs sonores ou visuels tels que des avertisseurs de recul, des lumières, des clignotants, etc. Les résultats de l’analyse des risques dans l’environnement de travail réalisée par l’employeur, conjointement avec le comité de santé et de sécurité, détermineront si un chariot élévateur doit être muni d’un avertisseur sonore de recul et en fonctionnement constant.
Le conducteur doit-il être attaché sur un chariot à poste de conduite élevable à grande levée?
+Oui.
Selon l’article 261 du Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST), le levage d’un travailleur à l’aide d’un chariot élévateur doit s’effectuer conformément à la norme ASME B56.1 (1993-A. 1995) Norme de sécurité concernant les chariots élévateurs à petite levée et à grande levée. De plus, chaque travailleur doit porter un harnais de sécurité conforme aux articles 347 et 348 du RSST.
Que dois-je faire s’il n'y a pas de ceinture de sécurité sur le siège de mon chariot élévateur?
+Pour l’installation d’une ceinture :
-S’il n’y a jamais eu de ceinture de sécurité sur le chariot, il faut communiquer avec le fabricant pour en faire l’installation. Il s’agit ici d’une modification.
-Si la ceinture est défectueuse ou a été coupée par exemple, la réparation peut être faite par le service d’entretien de l’entreprise. Il s’agit ici d’une réparation.
Pour l’installation d’un siège ayant une ceinture :
-S’il s’agit de remplacer le siège par un autre, le siège doit être installé avec le même système de fixation que le siège d’origine et offrir une sécurité équivalente. Le remplacement peut se faire par le service d’entretien de l’entreprise. Il s’agit ici d’une réparation.
-S’il s’agit de remplacer le siège par un autre qui n’est pas semblable (un siège plus gros par exemple), et que le système de fixation ne correspond pas à celui du siège d’origine, il faut faire appel au fabricant pour l’installation. Il s’agit ici d’une modification.
Pour agir selon les règles de l’art, toute modification sur un chariot élévateur doit être approuvée par le fabricant.
Lors de la conduite d'un chariot élévateur, le port de la ceinture de sécurité est-il obligatoire?
+Oui.
Depuis le 4 janvier 2008, il y a de nouvelles dispositions dans le Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST) concernant le port obligatoire de la ceinture de sécurité ou autres systèmes de retenue. L’article 256.1 indique que tout chariot élévateur à conducteur assis, peu importe l’année de fabrication, doit être muni d’un dispositif de retenue, tels une ceinture de sécurité, des portes grillagées, une cabine fermée, un siège enrobant ou à oreilles, afin d’éviter que le cariste ne soit écrasé par la structure du chariot élévateur en cas de renversement. Le dispositif devra être maintenu en bon état et utilisé.
Il est à noter que le siège enrobant ou le siège à oreilles utilisé seul ne peut garantir que le cariste ne soit éjecté en cas de renversement. C’est pourquoi les fabricants de ces sièges recommandent leur utilisation en conjonction avec la ceinture de sécurité. De plus, la CSST exige que les sièges soient utilisés selon les prescriptions du fabricant.
Pourquoi doit-on éteindre le chargeur à batterie avant de débrancher ou de brancher la batterie d'un chariot élévateur?
+Il peut y avoir un faible dégagement d’hydrogène durant la recharge de batteries principalement en condition de surcharge ou à la fin du cycle de charge. Le branchement ou le débranchement de la batterie pendant que le chargeur est en fonction peut produire une étincelle et provoquer un incendie si la concentration d’hydrogène est assez importante et que la ventilation est insuffisante.
Pour prévenir le risque d’incendie, il faut ventiler l’aire de recharge, maintenir le couvercle du coffre à batterie ouvert pendant la recharge et toujours éteindre le chargeur à batterie avant d’effectuer le branchement ou le débranchement de la batterie.
Pour plus d’information, consultez notre fiche technique : “Contrôler les émanations des batteries de chariots élévateurs“.
En quoi consiste l'obligation de formation des caristes?
+Depuis le 4 janvier 2007, l’article 256.3 du Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST) indique qu’un chariot élévateur doit être utilisé uniquement par un cariste ayant reçu une formation théorique et pratique.
La formation théorique:
Celle-ci devra porter notamment sur :
• les notions de base relatives aux chariots élévateurs;
• le milieu de travail et ses incidences sur la conduite d’un chariot élévateur;
• la conduite d’un chariot élévateur;
• les règles et mesures de sécurité.
La formation pratique:
Celle-ci doit être effectuée sous la supervision d’un instructeur et porter sur les activités liées au chariot élévateur telles :
• le démarrage;
• le déplacement et l’arrêt;
• la manutention de charges;
• toute autre manoeuvre nécessaire à la conduite d’un chariot élévateur.
Cette formation doit être réalisée dans un premier temps, si possible, à l’extérieur de la zone réservée aux opérations courantes et doit être ensuite complétée dans la zone habituelle de travail. Elle doit comprendre les directives sur l’environnement de travail, les conditions spécifiques à celui-ci ainsi que le type de chariot élévateur qu’utilisera le cariste.
L’instructeur:
L’instructeur est défini dans le Règlement comme étant une personne chargée de la formation pratique et de la communication des connaissances théoriques nécessaires à l’acquisition de la compétence professionnelle. Cette tâche peut être confiée à un opérateur d’expérience qui possède une bonne crédibilité dans le milieu, des habiletés à communiquer et qui manifeste un intérêt à partager son savoir-faire et son expérience. Il devra être prêt à questionner ses propres pratiques, à respecter les règles et pratiques sécuritaires et à approfondir sa connaissance. En effet, il n’est pas nécessaire de retenir les services d’un formateur externe «accrédité», puisque la CNESST n’accrédite aucun formateur ou organisme, mis à part pour la formation des secouristes.
Suite à la formation, une attestation, un certificat ou un registre de présence indiquant le nom du participant devrait être conservé en filière.
Certaines compagnies spécialisées en formation émettent des certificats d’opérateur. Les entreprises peuvent également choisir d’émettre des attestations ou des certificats maisons, si la formation a été dispensée par un instructeur interne. Les deux options offrent la même valeur, à la condition que le contenu soit structuré et respecte les exigences du RSST.
Communiquez avec votre conseiller de MultiPrévention pour connaître notre offre de formation et de coaching.
La formation des caristes doit-elle être obligatoirement renouvelée après un certain nombre d'années?
+Non.
Il n’existe aucune disposition dans le Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST) qui indique que la formation des caristes devrait être renouvelée après une certaine période de temps. Cependant, la norme ASME B 56.1 (1993-A. 1995) « Norme de sécurité concernant les chariots élévateurs à petite et à grande levée », citée dans le Règlement, précise à l’article 4.19.5 que l’employeur doit évaluer l’habileté et les connaissances du cariste. Aussi, le cariste doit suivre des cours de perfectionnement dans les cas suivants : acquisition d’un nouvel équipement, modifications apportées à l’équipement actuel, nouvelles conditions d’utilisation ou de performances insuffisantes.
Dans un même ordre d’idée, la norme CSA B 335-04 « Norme de sécurité sur les chariots élévateurs » suggère une mise à jour des connaissances du cariste au moins tous les 3 ans par des évaluations à mi-parcours et des perfectionnements, notamment lors de changements dans la situation de travail ou lorsqu’on a repéré des lacunes dans les compétences ou les connaissances. Il est à noter que cette norme sert de référence et ne fait pas force de Loi, à moins qu’elle ne soit recommandée par un inspecteur de la CNESST.
Le renouvellement de la formation des caristes en entreprise, effectué sur une base régulière, constitue une bonne pratique pour maintenir à jour les connaissances des caristes. Elle permet également de vérifier, lors d’une évaluation des habiletés pratiques, que les caristes opèrent leur chariot dans le respect des consignes de sécurité. Ainsi, on assure la sécurité de chacun, caristes et piétons, circulant dans le milieu de travail.
Les accessoires de levage fabriqués de façon artisanale peuvent-ils être utilisés pour soulever des charges en entreprise?
+Le Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST) mentionne à l’article 246, que « les accessoires de levage doivent être construits solidement, avoir la résistance requise, selon leur usage et être tenus en bon état.» De plus, l’article 255 de ce même règlement mentionne qu’avant le soulèvement des charges, il faut vérifier que tous les câbles, les chaînes, les élingues ou les autres amarres sont correctement fixés à la charge et que le soulèvement ne présente aucun danger.
En outre, dans le document « Gréage et levage : Guide de sécurité », publié par la CNESST, il est mentionné que : « Seuls les accessoires forgés en acier allié doivent être utilisés pour les manœuvres avec des charges suspendues. Leur charge maximale d’utilisation est estampée sur ces accessoires».
Comment un employeur peut-il s’assurer que les accessoires de levage de fabrication artisanale possèdent la capacité requise et permettent un soulèvement et un déplacement sans danger?
Il doit s’assurer que :
En l’absence d’une norme canadienne sur les accessoires de levage, on peut consulter à titre d’information les normes américaines ASME B30.9 , B30.10, B30.20, qui traitent de la conception, de l’inspection et de l’utilisation des accessoires de levage.
Quelles sont les normes applicables au Québec concernant les ponts roulants, les élingues et les accessoires de levage?
+Les exigences au Québec concernant les appareils de levage, et plus particulièrement les ponts roulants, se retrouvent aux articles 245 à 249 et 253 à 255 du Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST). Ces articles traitent de façon générale des conditions d’utilisation, des accessoires de levage, des mesures de sécurité et de la manutention sécuritaire des charges.
L’article 254 du Règlement fait référence à la norme ACNOR B 167-1964 Ponts roulants électriques pour usage général, qui indique les principes fondamentaux, nécessaires pour assurer la fiabilité et la sécurité des ponts roulants. Cette norme doit être utilisée conjointement avec la norme ACNOR C22.2 no. 33 Construction and Test of Cranes and Hoists qui fournit des informations beaucoup plus précises et détaillées concernant l’entretien des ponts roulants ou encore les critères d’inspection des élingues et des différents accessoires de levage.
Pour plus de détails, on peut se référer aux normes Américaines ASME B30 Safety standard for cableways, cranes, derricks, hoists, hooks, jacks and slings. Par exemple, la norme ASME B30.9-2003 est spécifique aux élingues, la norme ASME B30.10-1999 est spécifique aux crochets et la norme ASME B30.20-2003 est spécifique aux accessoires d’accrochage sous le crochet. Pour l’entretien des ponts roulants, référez vous à la norme canadienne CSA B167-96.
En quoi consiste l'obligation de formation des opérateurs de pont roulant?
+L’article 254.1 du Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST) prescrit qu’un pont roulant doit être utilisé uniquement par un opérateur ayant reçu une formation théorique et pratique.
La formation théorique:
Selon le RSST, la formation théorique doit porter notamment sur :
La formation pratique :
Celle-ci doit être effectuée sous la supervision d’un instructeur et porter sur la matière vue lors de la formation théorique. Elle doit être réalisée en milieu de travail dans des conditions qui n’exposent pas l’opérateur et les autres travailleurs à des dangers reliés à l’apprentissage de l’opération du pont roulant. Elle doit, de plus, être d’une durée suffisante pour permettre une utilisation sécuritaire du pont roulant et des accessoires de levage.
La formation du signaleur ou de l’élingueur :
Lorsque les opérations liées au pont roulant et aux accessoires de levage nécessitent la présence d’un signaleur ou d’un élingueur, ces derniers doivent également recevoir une formation théorique et pratique correspondant aux tâches qu’ils ont à exécuter.
L’instructeur :
L’instructeur est défini dans le Règlement comme étant une personne chargée de la formation pratique et de la communication des connaissances théoriques nécessaires à l’acquisition de la compétence professionnelle. Cette tâche peut être confiée à un opérateur d’expérience qui possède une bonne crédibilité dans le milieu, des habiletés à communiquer et qui manifeste un intérêt à partager son savoir-faire et son expérience. Il devra être prêt à questionner ses propres pratiques, à respecter les règles et pratiques sécuritaires et à approfondir sa connaissance des ponts roulants, des élingues et des différents accessoires utilisés dans son milieu de travail. En effet, il n’est pas nécessaire de retenir les services d’un formateur externe «accrédité», puisque la CNESST n’accrédite aucun formateur ou organisme, mis à part pour la formation des secouristes.
Suite à la formation, une attestation, un certificat ou un registre de présence indiquant le nom du participant devrait être conservé en filière.
Certaines compagnies spécialisées en formation émettent des certificats d’opérateur. Les entreprises peuvent également choisir d’émettre des attestations ou des certificats maisons, si la formation a été dispensée par un instructeur interne. Les deux options offrent la même valeur, à la condition que le contenu soit structuré et respecte les exigences du RSST.
Communiquez avec votre conseiller de MultiPrévention pour connaître notre offre de formation et de coaching.
Où doit-on retrouver les douches de secours et oculaires dans l'usine?
+L’article 75 du Règlement sur la santé et la sécurité du travail indique que «des douches oculaires ou des douches de secours doivent être mises à la disposition des travailleurs dans les cas suivants :
1- Lorsqu’une matière corrosive ou une autre matière dangereuse est susceptible de causer rapidement des dommages graves ou irréversibles à la peau ou aux yeux des travailleurs.
2- Lorsqu’une matière toxique est susceptible d’être rapidement absorbée par la peau ou les yeux ou de leur causer des irritations sévères.
Dans les autres cas, des équipements pour le rinçage des yeux ou le lavage de la peau, tels que des douches, des douches portables, des rince-yeux ou toute autre pièce de robinetterie, doivent être mis à la disposition des travailleurs, suivant la nature des dangers auxquels ceux-ci sont exposés. Ces équipements doivent êtres situés aux environs du poste de travail des travailleurs exposés.»
Ensuite, selon l’article 76 du même règlement, «les douches oculaires et les douches de secours doivent être clairement identifiées et d’accès facile. De plus, celles-ci doivent être situées à la portée immédiate des travailleurs exposés et être alimentées avec de l’eau tiède.»
Quant à la norme ANSI Z 358.1-2004 revision of ANSI Z 358.1-1998 « Emergency eyewash and shower equipment », elle précise qu’on devrait pouvoir les atteindre en moins de 10 secondes et que l’eau pour être considérée tiède, doit avoir une température stable de 20°C à 30°C.
La trousse de premiers soins et premiers secours devrait-elle contenir des éléments spécifiques?
+Depuis le 17 mars 2021, le contenu minimal des trousses de premiers secours doit être conforme à la norme CAN/CSA Z1220-17.
Le matériel qu’elles contiennent est déterminé en fonction des risques présents dans le milieu de travail. De plus, la quantité de matériel est établie en fonction du nombre de travailleuses et travailleurs par quart de travail.
C’est à l’employeur que revient la responsabilité d’évaluer le niveau de risque de son milieu de travail. La majorité des milieux de travail présentent un risque faible ou modéré et ont besoin de la trousse de base.
La liste détaillée des fournitures requises est accessible sur le site de la CNESST. Vous pouvez y accéder via l’hyperlien suivant : Contenu des trousses selon le niveau de risques
Combien de temps doit-on conserver le registre de premiers soins et premiers secours?
+Le Règlement sur les normes minimales de premiers secours et de premiers soins exige la tenue d’un registre des rapports des interventions de premiers secours. Toutefois, il n’y a aucune mention quant au temps de conservation. Il est proposé de conserver le registre pour une durée minimale d’un an et de le détruire seulement une fois que les données ont été utilisées et compilées.
Devrait-on retrouver des médicaments dans une trousse de premiers soins et premiers secours?
+Non.
Il faut savoir que les secouristes ne sont pas formés pour administrer des médicaments. Une exception cependant : la trousse de premiers soins et premiers secours pourrait contenir de l’adrénaline sous forme d’EpiPen si les secouristes ont suivi une formation reconnue pour pouvoir l’administrer.
Selon le Règlement sur les activités professionnelles pouvant être exercées dans le cadre des services et soins pré-hospitaliers d’urgence : «En l’absence d’un premier répondant ou d’un technicien ambulancier, toute personne ayant suivi une formation visant l’administration d’adrénaline, agréée par le directeur médical régional ou national des services pré-hospitaliers d’urgence (ou un organisme de formation en secourisme reconnu), peut administrer de l’adrénaline à une personne à l’aide d’un dispositif auto-injecteur, lors d’une réaction allergique sévère de type anaphylactique.»
Combien de trousses de premiers secours doit-on installer?
+Le nombre de trousses de premiers soins et de premiers secours requis par établissement n’est pas défini précisément. Les normes minimales de premiers soins et de premiers secours stipulent qu’un nombre adéquat de trousses doit être disponible. Elles doivent être faciles d’accès, situées le plus près possibles des lieux de travail et disponibles (non verrouillées).
Ce sont les risques particuliers de votre entreprise qui influencent le nombre, le contenu et la localisation des trousses.
Pour en savoir plus, consultez notre fiche technique : Assurer une organisation efficace des premiers soins et premiers secours dans votre entreprise.
Qui doit remplir le registre de premiers soins et premiers secours?
+Le secouriste qui dispense les premiers secours à un travailleur a l’obligation[1] de remplir un rapport contenant ses nom et prénom ainsi que ceux du travailleur blessé, la date, l’heure et la description de la blessure ou du malaise ainsi que la nature des premiers soins dispensés. Ce rapport doit être remis à l’employeur de l’établissement et conservé dans un registre tenu à cette fin.
[1] Règlement sur les normes minimales de premiers secours et de premiers soins, art. 15
Pour en savoir plus, consultez notre fiche technique : Assurer une organisation efficace des premiers soins et premiers secours dans votre entreprise.
Comment mesurer la force appliquée par le presse-papier du massicot?
+La force appliquée par le presse-papier doit correspondre à un standard défini par la norme ANSI B65.3-2001. Elle varie selon la largeur du plan de travail du massicot. Il est possible de mesurer la force appliquée du presse-papier à l’aide d’un dynamomètre (un appareil de mesure à ressort dont la constante de raideur est de 25N/mm). Informez-vous auprès de votre fournisseur de massicot. La mesure de la force appliquée devrait faire partie des éléments à vérifier lors de son entretien préventif. Référez-vous au manuel du fabricant pour connaître la fréquence d’ajustement.
En quoi consiste une analyse du risque sur les machines?
+Une analyse du risque est une démarche permettant d’identifier et d’évaluer les risques potentiels auxquels les travailleurs peuvent être exposés. Cette démarche peut concerner un poste de travail, une machine, un équipement, etc.
De façon générale, toute amélioration de la sécurité d’une machine commence par une analyse des risques. Les documents normatifs sont unanimes à ce sujet, que ce soit la norme canadienne sur les protecteurs de machines dangereuses, les normes ou projets de normes internationales.
Concrètement, cela implique que tous les phénomènes dangereux (ex : rotation de rouleaux) soient identifiés et associés à toutes les situations dangereuses (ex : possibilité d’entrer en contact avec l’angle rentrant pendant une mise en train). Une fois cette identification détaillée effectuée, une estimation du risque doit être faite afin de décider si une action corrective doit être prise en vue de réduire le risque.
La zone créée par deux rouleaux tournant dans la même direction peut-elle être considérée comme un angle rentrant?
+Oui.
Un angle rentrant peut se créer lorsque deux rouleaux tournent dans le même sens avec des vitesses différentes ou si leurs surfaces possèdent des propriétés de friction différentes (ex : une rouleau en caoutchouc et l’autre en aluminium).
Pour en savoir plus, consultez notre fiche “Angles rentrants – les repérer pour se protéger“.
L’utilisation du procédé UV pour sécher les encres et les vernis nécessite-t-elle des mesures de prévention particulières?
+Oui.
Le procédé ultraviolet (UV) peut comporter des risques et doit faire l’objet de mesures de prévention tant au niveau de l’aménagement du poste de travail que des procédures d’utilisation. Voici les principaux risques et les mesures de prévention correspondantes :
• Lésions aux yeux: protéger toutes les ouvertures entourant les lampes UV afin d’éviter que des rayonnements s’échappent. Même si les lampes UV sont encoffrées dans des caissons, il peut y avoir des ouvertures par où s’échappent le rayonnement. L’installation de tunnels à l’entrée et à la sortie du procédé peut aussi aider à réduire l’exposition aux UV.
• Irritation des voies respiratoires par l’ozone: installer un système d’aspiration à la source pour s’assurer que l’ozone généré par le procédé UV soit évacué vers l’extérieur.
• Brûlure et électrisation: instaurer des procédures de travail incluant le cadenassage pour le remplacement des lampes UV.
• Irritation de la peau et allergies (ex.: dermatites): porter les équipements de protection individuelle requis lors de la manipulation des produits (lunettes de sécurité, gants appropriés) pour se protéger des acrylates contenus dans les encres UV.
Le fond jaune sous le bouton d’urgence est-il obligatoire?
+Non, pas en vertu du Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST). Par contre, les normes demandent à ce que le bouton d’arrêt d’urgence soit de couleur rouge sur fond jaune et il est de bonne pratique que la mention « Arrêt d’urgence » soit inscrit sur le fond jaune.
En vertu de l’article 192 du RSST, le bouton d’arrêt d’urgence doit:
Les vérifications de conformité de la CNESST portent principalement sur la présence du bouton d’urgence et son actionnement (efficacité d’arrêt, bouton non encastré et sécurité pour redémarrer).
Y-a-t-il des règles à suivre pour les circuits de commande des dispositifs de protection?
+Oui.
Les composantes des circuits de commande des protecteurs mobiles et des dispositifs de protection doivent être approuvées pour la sécurité. Plus la sécurité du travailleur repose sur le bon fonctionnement des dispositifs, plus les circuits de commande qui leur sont associés devront être fiables. Leur performance repose sur le principe de la redondance, sur la détection de défaut et sur le maintien des fonctions de sécurité malgré la présence d’un ou plus d’un défaut. Pour en savoir plus, l’IRSST, en collaboration avec d’autres organismes, a développé un guide technique intitulé «Guide de conception des circuits de sécurité : Introduction aux catégories de la norme ISO 13849-1:1999» qui explique les caractéristiques des circuits de commande consacrés à des applications de sécurité.
Quelle hauteur le protecteur qui empêche l'accès à l'arrière d'une machine doit-il avoir?
+Les protecteurs de maintien à distance qui peuvent être installés à l’arrière des machines doivent avoir une hauteur minimale de 1,8 m. Suite à une analyse de risque, cette hauteur peut varier, mais elle ne peut jamais être inférieure à 1,4 m. Les tableaux 5.1 et 5.2 de la page 37 du guide « Sécurité des machines – protecteurs fixes et distances de sécurité, CNESST » présentent la hauteur que devrait avoir un protecteur par rapport à la hauteur de la zone dangereuse ainsi que la distance entre le protecteur et la zone dangereuse.
Peut-on utiliser n'importe quel interrupteur pour interverrouiller un protecteur mobile?
+Non.
On doit utiliser un interrupteur avec des composants éprouvés, installé selon les principes de sécurité. Par exemple, il doit être à ouverture forcée des contacts et installé selon le principe d’actionnement positif. Le document “Amélioration de la sécurité des machines par l’utilisation des dispositifs de protection” de l’IRSST vous fournit plus de détails à ce sujet.
Il faut se rappeler qu’un protecteur muni d’un dispositif d’interverrouillage doit présenter les caractéristiques suivantes :
1- il provoque l’arrêt de la machine ou du fonctionnement des éléments dangereux de celle-ci, lorsqu’il est déplacé ;
2- il rend impossible la mise en marche de la machine ou le fonctionnement des éléments dangereux de celle-ci, tant et aussi longtemps qu’il est déplacé ;
3- il ne provoque pas la mise en marche de la machine ou des éléments dangereux de celle-ci, lorsqu’il est replacé. (Référence article 175 du RSST [S-2.1, r.13])
À noter : Le terme « interverrouillage » utilisé dans le RSST n’a pas le même sens que dans les normes. Les normes internationales utilisent le terme « protecteur mobile avec dispositif de verrouillage » pour décrire cette fonction.
Quand puis-je utiliser un garde fixe pour empêcher l'accès à une zone dangereuse?
+Selon la définition du Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST) à l’article 174, un protecteur fixe est un protecteur qui ne peut être enlevé sans l’aide d’un outil ou qui est maintenu en place de façon permanente, par exemple, par soudure.
Il peut être utilisé lorsqu’il n’est pas nécessaire d’accéder à la zone dangereuse pendant que la machine est alimentée en énergie. Concrètement, cela signifie qu’avant d’enlever un protecteur fixe, il faut appliquer une méthode de contrôle des énergies telle que le cadenassage.
Quelles sont les obligations en sécurité des machines?
+Au Québec, les obligations des entreprises en matière de sécurité des machines se trouvent à la section XXI du Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST). C’est sur ce règlement que les inspecteurs de la CNESST se basent pour émettre des dérogations. D’autre part, il existe plusieurs normes qui présentent les règles de l’art sur la sécurisation des machines. Même si elles ne sont pas citées dans le RSST, elles demeurent des références reconnues et utiles.
Pour en savoir plus, consultez notre guide “Élaborer un plan de sécurisation des machines“
En tant qu’employeur, dois-je informer et former mes sous-traitants sur mon programme de cadenassage?
+Oui.
Le Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST) spécifie que l’employeur qui a autorité sur l’établissement doit s’assurer que le sous-traitant utilisera une méthode de contrôle des énergies en l’occurence, le cadenassage. Il est également spécifié que toutes les personnes ayant accès à la zone dangereuse d’une machine, incluant les travailleurs du sous-traitant, doivent être formées sur les méthodes de contrôle des énergies.
Des moyens concrets pour y arriver sont de les accompagner sur les lieux de travail, de leur fournir le matériel requis ainsi que les fiches et la procédure de cadenassage sur la ou les tâches à effectuer.
Pour en savoir plus, consultez notre guide “Réussir l’implantation d’un programme de cadenassage, 3e édition“
L’étiquette d’identification est-elle obligatoire durant le cadenassage?
+Il doit y avoir une étiquette qui accompagne le cadenas à moins que celui-ci soit identifié au nom du travailleur. L’étiquette doit comporter le nom de la personne et on peut y ajouter la date du cadenassage, la raison, les conditions dangereuses ainsi qu’une mention de danger. Il est même possible d’intégrer la photo du travailleur sur l’étiquette.
Pour en savoir plus, consultez notre guide “Réussir l’implantation d’un programme de cadenassage, 3e édition“.
Qu’est-ce que le cadenassage?
+Le cadenassage est une méthode de travail qui permet d’augmenter le niveau de sécurité. C’est une méthode de contrôle des énergies pour mettre les équipements à « énergie zéro » et de maintenir cet état. Le principe du cadenassage repose sur la mise en place d’un cadenas à cléage unique sur chaque dispositif d’isolement des sources d’énergie d’un équipement sur lequel des travaux à proximité d’une zone dangereuse doivent être effectués, afin d’empêcher toute libération d’énergie imprévue qui pourrait entraîner des blessures.
Pour en savoir plus, consultez notre guide “Réussir l’implantation d’un programme de cadenassage, 3e édition“.
Par où dois-je commencer pour ajuster mon poste de travail devant écran?
+Il n’y pas de réponse simple ou universelle pour cette question.
Le poste de travail doit être ajusté selon les caractéristiques de l’individu et de la tâche qui peut varier considérablement d’une situation à l’autre. On doit viser l’efficacité et le confort (l’inconfort ou le malaise étant des signaux d’un problème potentiel), alors évidemment, plus il y a de possibilités d’ajustement (hauteur du siège et de la table, emplacement des appuie-bras, hauteur et distance de l’écran, du clavier, de la souris, etc.), plus on peut optimiser l’ajustement.
Pour en savoir davantage, consultez nos fiches techniques Êtes vous bien assis ?, Travailler à bonne portée, Optimisez la hauteur d’une table de travail
MultiPrévention offre une formation sur le travail à l’écran
Comment devrait-on positionner son poste de travail à l’écran quand il y a une fenêtre?
+On veut éviter de placer l’écran devant une fenêtre, car l’écran semblera plus sombre, par contraste, ce qui rend la lecture plus difficile.
C’est en fait un phénomène d’éblouissement. On recommande donc de placer l’écran perpendiculaire aux fenêtres. On doit aussi placer l’écran de manière à ne pas voir la fenêtre ou encore les luminaires se refléter dans l’écran, ce qui rendrait aussi la lecture difficile.
Distribution des sources lumineuses d’un bureau1
MultiPrévention offre une formation sur le travail à l’écran
1. Montreuil, Sylvie, Ergonomie, travail de bureau avec écran de visualisation : Guide de formation, Chaire en gestion de la santé et de la sécurité du travail, Université Laval, 4e édition, 2008, 74 pages
Est-il préférable de travailler assis ou debout?
+Certains privilégient la posture assise pour le confort, alors que d’autres se sentent plus efficaces lorsqu’ils travaillent debout.
Les deux postures présentent des avantages et des inconvénients. Par exemple, la posture assise est l’occasion d’une moindre dépense d’énergie que la posture debout et est particulièrement adaptée au travail de précision. Par contre, elle se prête mal aux tâches qui nécessitent des efforts ou à la manipulation d’objets encombrants, contrairement à la posture debout.
Pour décider quelle posture on doit privilégier à un poste de travail donné, il faut tenir compte des conditions d’exécution et de la nature du travail. La fiche technique « Travailler assis ou debout? », disponible sur notre site internet, fournit un arbre de décision qui pourra vous aider.
Quant au Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST), il indique à l’article 170 que des chaises ou des bancs doivent être mis à la disposition des travailleurs lorsque la nature de leur travail le permet.
Est-il toujours préférable d’abaisser la table de travail pour permettre au travailleur de garder les pieds au sol et ainsi éviter le recours à un appui-pieds?
+Si l’on pense à utiliser un appui-pieds, c’est souvent parce que l’on veut réduire la pression qui s’exerce sur l’arrière de la cuisse ou derrière le genou, lorsque les pieds ne peuvent pas prendre appui au sol. Il faut alors s’interroger sur la cause du problème.
Si la chaise ne peut s’abaisser suffisamment pour que la personne puisse poser ses pieds au sol, alors le recours à un appui-pieds (ou à une chaise plus ajustable) est recommandé. Il arrive cependant que la chaise puisse être abaissée suffisamment, mais qu’on ne le fait pas pour conserver un accès confortable au plan de travail. C’est dans ce cas qu’il peut être préférable d’abaisser la table. En effet, avoir les pieds au sol permet de varier la posture, alors que l’appui-pieds, de plus petites dimensions, impose des postures plus limitées. À quelle hauteur faut-il abaisser la table ? Suffisamment pour que la personne, en réglant la hauteur pour avoir un accès confortable au plan de travail (et cela dépend de la nature du travail tout autant que de ses dimensions corporelles), puisse déposer ses pieds confortablement sur le sol. Faire l’essai de différentes hauteurs avec une table ajustable est certainement le moyen le plus sûr de trouver la «bonne hauteur», qui tient compte de tous les facteurs.
Pour plus d’information, consultez les fiches : Êtes-vous bien assis et Optimiser la hauteur d’une table de travail
Entre un tapis anti-fatigue et une semelle anti-fatigue, lequel choisir?
+On a recours aux tapis et aux semelles anti-fatigue pour réduire la fatigue aux jambes et au dos lorsque l’on travaille debout.
L’efficacité de ces mesures pour réduire la fatigue est toute relative, c’est pourquoi aménager le travail pour permettre l’alternance entre la position debout et d’autres postures est de loin préférable et plus efficace. Voir à cet effet notre fiche technique Travailler assis ou debout.
On préférera un tapis quand les déplacements sont limités dans l’espace et les semelles si on doit couvrir une grande surface. Le tapis doit être bien adapté et résistant aux conditions auxquelles il peut être exposé (produits chimiques, passages de matériel roulant, présence de limaille ou de copeaux, etc.). Pour ce qui est des semelles, elles doivent être remplacées régulièrement.
Attention avant de cumuler ces deux mesures (semelles et tapis), on a vu des travailleurs ressentir davantage de fatigue dans ces conditions, en raison d’un soutien trop «moelleux» qui augmentait l’effort requis pour se tenir debout.
La rotation des postes de travail est-elle une solution efficace pour contrer le développement des troubles musculosquelettiques?
+Elle peut l’être, à certaines conditions.
Les troubles musculosquelettiques (TMS) surviennent quand certaines structures (tendons, articulations, etc.) sont sursollicitées. La rotation peut être utile pour prévenir les TMS, dans la mesure où elle permet de «changer le mal de place» et d’ainsi alléger la sollicitation des structures qui sont menacées.
Il faut donc que les tâches inclues dans la rotation soient suffisamment variées pour ne pas solliciter les mêmes groupes musculaires, les mêmes articulations.
La rotation impose de se familiariser avec plusieurs tâches. Si les tâches sont relativement complexes et qu’un temps d’ajustement significatif est requis, il faut que la durée du séjour au poste complexe soit accrue, ce qui réduit l’impact de la rotation pour alléger la charge de travail des régions corporelles sollicitées.
Puisque plusieurs personnes se relaient au même poste de travail, il faut que chacun puisse s’y installer confortablement. Le poste doit donc offrir des possibilités d’ajustement bien pensées (emplacement des outils, des fournitures, ajustement de l’éclairage, de la hauteur de la table, etc.) pour tenir compte des particularités et des habitudes de chacun (gaucher, taille, poids, expérience, acuité visuelle, etc.)
Quoi penser des bracelets épicondyliens?
+Les bracelets épicondyliens sont composés d’une bande de tissu coussiné et d’un renfort de plastique que l’on porte à l’avant-bras près du coude.
On les utilise dans le traitement de l’épicondylite, ce trouble musculosquelettique qui affecte les tendons des muscles s’attachant sur l’épicondyle, la bosse osseuse sur la partie externe du coude.
S’il peut être utile dans le traitement de l’épicondylite, aucune étude ne démontre que cet équipement est utile pour prévenir les épicondylites. Le seul moyen efficace de prévention demeure l’aménagement du poste de travail pour en réduire les contraintes. Rappelons que tout traitement médical devrait être encadré par un professionnel de la santé et que, si une personne prend l’initiative de porter un bracelet épicondylien, on pourra soupçonner que la douleur s’est installée et qu’il serait pertinent d’évaluer les postes de travail pour apporter des correctifs et diminuer les risques de développer des TMS (troubles musculosquelettiques) tels que l’épicondylite.
Qu'est-ce qu'un TMS?
+TMS est l’acronyme utilisé pour désigner les Troubles Musculo-Squelettiques.
Les TMS peuvent apparaître sous diverses formes (ex : inconfort, malaise persistant, engourdissement ou encore douleur dans la région d’une articulation) avant de d’évoluer en lésions(les fameuses lésions en « ite »). Dans le secteur manufacturier, les TMS affectent principalement les membres supérieurs et le dos.
MultiPrévention vous offre un service d’expertise en ergonomie pour vous aider dans votre démarche de prévention des TMS.
Qui doit fournir les chaussures de sécurité?
+L’article 51 de la Loi sur la santé et la sécurité du travail prévoit que l’employeur doit fournir gratuitement au travailleur tous les moyens et équipements de protection individuels requis pour son travail, ce qui inclus les chaussures de sécurité. L’employeur peut remplir cette obligation en fournissant les équipements ou en attribuant un montant pour l’achat.
Comment choisir des chaussures de sécurité?
+Les chaussures de sécurité doivent rencontrer les spécifications de la norme canadienne CSA Z195-M92. Les symboles ci-dessous se retrouvent sur les chaussures normalisées et peuvent vous aider à identifier quelles chaussures vous protégeront contre les risques présents dans votre milieu de travail.
Triangle vert indiquant que la chaussure est munie d’une semelle résistante aux perforations et d’un embout protecteur de classe 1 (pouvant résister à des chocs d’au plus 92.2 lbs/pi). Convient pour les travaux industriels ou travaux lourds, y compris dans le secteur de la construction, exécutés en présence ou à l’aide d’objets pointus (ex.: clous).
Triangle jaune indiquant que la chaussure est munie d’une semelle résistante aux perforations et d’un embout protecteur de classe 2 (pouvant résister à des chocs d’au plus 66.4 lbs/pi). Convient pour les travaux industriels légers exigeant la protection des orteils et la résistance aux perforations.
Rectangle blanc orné de la lettre grecque oméga, de couleur orange, indiquant que la chaussure est munie d’une semelle résistant aux chocs électriques. Convient pour les travaux industriels exposant le travailleur à un contact accidentel avec un conducteur électrique sous tension. (MISE EN GARDE : L’humidité et l’usure réduisent considérablement la résistance aux chocs électriques).
Les chaussures à semelle antistatique sont fabriquées de manière à dissiper les charges électrostatiques vers le sol. Elles sont recommandées dans tout milieu industriel où des charges électrostatiques peuvent poser des risques pour les travailleurs ou l’équipement.
On peut aussi retenir d’autres caractéristiques pour les chaussures, selon les conditions du travail:
• Semelles antidérapantes pour les surfaces glissantes;
• Semelles munie d’un talon s’il faut grimper souvent des échelons;
• Protection du métatarse (dessus du pied, entre les orteils et la cheville) lorsque le travailleur doit manipuler des objets lourds.
Pour un maximum de confort, on recommande de laisser suffisamment d’espace entre l’embout d’acier de la chaussure et les orteils (environ 12,5 mm ou ½ pouce). De plus, si vous insérez des semelles anti-fatigue ou des prothèses orthopédiques, il vaut mieux en faire l’essai avec les chaussures avant l’achat.
Le travail debout sur un sol de béton contribue à la fatigue des jambes et du dos. Lorsque le recours aux tapis amortisseurs n’est pas envisageable, on peut réduire ce facteur de risque en incluant des critères de sélections visant le confort pour les chaussures de sécurité, par exemple une semelle amortissante, l’absence de plaque antiperforation, etc.
Les fiches du Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail (CCHST) Chaussures de protection et Chaussures – Grille d’évaluation offrent un complément d’information sur les caractéristiques des chaussures de sécurité.
Le port de la ceinture lombaire est-il un moyen efficace de prévention des maux de dos?
+Plusieurs organismes se sont prononcés sur le sujet. Voici un résumé de leurs conclusions :
Le port de la ceinture lombaire peut être source de problèmes :
L'éclairage en entreprise est-il réglementé?
+Oui. L’éclairage en entreprise est réglementé.
Au Québec
Le Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST, art.125) stipule que tout établissement doit être pourvu d’éclairage naturel ou artificiel dont l’intensité est fonction de la nature du travail exécuté dans tout poste de travail ou de la nature des lieux où des travailleurs circulent, de manière à fournir les niveaux d’éclairement requis selon l’annexe VI du RSST.
Au Canada
Le Règlement canadien sur la santé et la sécurité au travail (art. 6.7 et 6.11) spécifie les niveaux d’éclairement minimal à respecter en fonction de l’endroit et la nature du travail à exécuter. Quoique le règlement canadien s’applique aux entreprises de juridiction fédérale, il offre plus de précisions sur les niveaux d’éclairement que le RSST.
La norme européenne EN 12464-1 : Éclairage des lieux de travail- Partie 1 : Lieux de travail intérieurs comporte des exigences en matière d’éclairage spécifiques à des activités en électricité et électronique, en imprimerie, en mécanique (soudage, usinage) et textile.
Coronavirus, influenza, quelles sont les précautions à prendre en cas de pandémie ?
+Covid-19, Grippe AH1N1, SRAS, grippe aviaire et autres virus font partie de l’actualité depuis les dernières années. L’incidence d’une pandémie, comme il a été possible de le constater, a des conséquences énormes tant au niveau humain qu’économique.
C’est pour cela qu’il vaut mieux prévenir en ayant en place les ressources, en identifiant les actions prendre et en veillant à informer régulièrement le personnel des mesures essentielles à suivre.
Plusieurs organismes gouvernementaux proposent des outils d’information et des ressources pour aider les entreprises à planifier leurs actions dans le cas de situations d’urgence liées aux manifestations d’une pandémie de Covid-19, grippe et d’autres virus.
Voici les principaux sites d’intérêt :
Combien de sorties de secours doit-on retrouver dans un établissement?
+La question sur le nombre nécessaire d’issues de secours est souvent posée. Cela dépend de la superficie et du niveau de risque dans le bâtiment.
Les issues de secours doivent être en nombre suffisant et pourvues d’une signalisation. Il ne doit y avoir aucun obstacle pouvant nuire à leur accès et elles ne doivent jamais être verrouillées de l’intérieur.
Plus spécifiquement, voici les principales exigences du Code national du bâtiment (CNB) concernant leur nombre et leur emplacement :
Ces informations sont tirées du Guide : Élaborer un plan de sécurité incendie de MultiPrévention, consultez notre site internet pour y accéder.
Existe-t-il une réglementation concernant le poids maximal que l’on peut soulever?
+Non.
Au Québec, le Règlement sur la santé et la sécurité du travail ne précise pas la charge maximale que l’on peut soulever.
Cependant, à la section XX, on note quelques principes entourant la manipulation et le transport du matériel. Ils sont toutefois généraux. Par exemple, à l’article 166, on mentionne, entre autres, que lorsque le déplacement manuel de charges ou de personnes compromet la sécurité du travailleur, des appareils mécaniques doivent être mis à la disposition de celui-ci. On retrouve certaines recommandations de levage dans le NIOSH lifting guide. L’équation du NIOSH permet de déterminer un poids limite en fonction des caractéristiques de levage (posture, distance de déplacement, qualité de la prise et symétrie de la charge) et de calculer les indices de levage afin d’évaluer le risque de développer des troubles musculosquelettiques (ex. négligeable, à améliorer, inacceptable).
Pour en connaître plus sur les principes de sécurité à respecter lors du soulèvement des objets lourds, vous pouvez consulter notre fiche d’information « Que faire quand l’objet à manutentionner est trop lourd ?” Ainsi que les documents suivants : Applications Manual for the Revised NIOSH Lifting Equation et tables de Snook et Ciriello, le site Web de l’IRSST consacré à la manutention et ISO 11228-1 (2003).
Consulter aussi cette référence disponible en anglais.
Nous sommes en train d'aménager un poste de travail dans l’usine; devrions-nous choisir des chaises ou des bancs?
+Pour répondre à cette question, il faudrait d’abord voir les lieux et la nature du travail qui sera réalisé. C’est un exercice qui peut être fait en impliquant les personnes concernées. Consultez à cet effet notre fiche « Travailler assis ou debout ? »
L’article 170 du Règlement sur la santé et la sécurité du travail précise, dans la section XX consacrée à l’ergonomie, que des chaises ou des bancs doivent être mis à la disposition des travailleurs lorsque la nature de leur travail le permet.
Marie-France Rochon
Administratrice
Électro-Fédération du Canada (ÉFC)
Vicky Coulombe
Administratrice
Regroupement SST des employeurs du textile et de la bonneterie
Guy Gaudette
Administrateur
Syndicat des Métallos (FTQ)
Pierre Gauthier
Administrateur
Teamsters/Conférence des communications graphiques 555 M (FTQ)
Sandra-Lucie Caron
Administratrice
Institut canadien de la construction en acier (ICCA)
Denis Vigneault
Administrateur
Centrale des syndicats démocratiques (CSD)
Anne Isabelle Pedro
Administratrice
Association québécoise des imprimeurs et fabricants d’emballage (AQIFE)
Marie-Pier Denis
Administratrice
Industries des systèmes électroniques du Québec (ISEQ)
Kevin Gagnon
Administrateur
Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN)
Julie Lefebvre
Administratrice
Électro-fédération du Canada (ÉFC)
Christian Bilodeau
Administrateur - Trésorier
Association internationale des machinistes et des travailleurs et travailleuses de l’aérospatiale (AIMTA)
Annick Charette
Administratrice
Fédération nationale des communications et de la culture
Claude St-Marseille
Coprésident syndical
Union des employés et des employées de service, section locale 800 (UES-800)
Martin Laberge
Administrateur
Syndicat des Métallos (FTQ)
Daniel Cloutier
Administrateur
Unifor (FTQ)
Sylvain Parisien
Coprésident patronal
Association de la construction du Québec (ACQ)
André O. Morin
Administrateur
Institut d’acier d’armature du Québec (IAAQ)
Danny Sorrentino
Administrateur
Institut des manufacturiers du vêtement du Québec (IMVQ)
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