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Formations à distance

Notre équipe

Sylvain Giroux

Montréal - Montérégie - Lanaudière

« À venir »

450 442-7763, poste 237

Cellulaire : 514 605-6702

Lucie Marcotte

Directrice générale

“Le bonheur est né de l’altruisme et le malheur de l’égoïsme.” Bouddha

450 442-7763, poste 225

Cellulaire : 514 567-3649

François Bouchard

Montréal - Laval - Lanaudière

« La quête de certitudes engendre une perte de sens. » Erich Fromm

450 442-7763, poste : 223

Cellulaire : 514-605-3012

Janick Martin

Agente au soutien administratif – volet formation

« J’ai appris que le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de la vaincre. »
Nelson Mandela

   450 442-7763, poste 235

Marc Poirier-Lavallée

Ergonomie - contraintes thermiques - éclairage

« Donner l’exemple n’est pas le principal moyen d’influencer les autres, c’est le seul moyen. »
Albert Schweitzer

450-442-7763, poste 229

Cellulaire : 514-237-2221

Sylvie Laplante

Montréal - Estrie - Centre du Québec

« Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite. » Henry Ford

450 442-7763, poste : 247

Cellulaire : 514 232-2921

Daniel Demers

Coordonnateur - Formation et contenu numérique

« Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté. » Winston Churchill

450 442-7763, poste 222

Natalie Saindon

Québec - Mauricie - Trois-Rivières

« Que vos choix soient le reflet de vos espoirs et non de vos peurs. » Nelson Mandela

418 652-7682, poste : 310

Cellulaire : 418-571-4843

Audrey-Lyne Quesnel

Conseillère technique - santé psychologique et ergonomie de bureau

« Je ne perds jamais…soit je gagne, soit j’apprends. » Nelson Mandela 

450 442-7763 poste 236

Dany Mailloux

Montréal - Outaouais - Côte-Nord - Laurentides

« Pour obtenir de bonnes réponses, il faut poser les bonnes questions. »

450 442-7763, poste 240

Cellulaire : 514 224-3391

 

Johanne Jacob

Agente au soutien administratif – volet documentation

  « Être » sans avoir à changer, à transformer, à justifier, à modifier, quoi que ce soit.
    Juste respirer et « être » soi.”   Nicole Bordeleau
 
   450 442-7763, poste 221
 

Johanie Cloutier

Conseillère en communication

« Lorsque deux forces sont jointes, leur efficacité est double. » Isaac Newton

450 442-7763, poste 244

 

Josette Boulé

Directrice Prévention et services à distance

« On ne peut pas changer les gens, on peut juste leur montrer un chemin, puis leur donner envie de l’emprunter. » Laurent Gounelle

450 442-7763, poste 228

Cellulaire : 514 268-2364

Sandra Tremblay

Montréal - Montérégie - Yamaska

« On est que plus près du danger, quand on croit n’avoir rien à craindre. »
François Paradis De Moncrif

450 442-7763, poste 241

Cellulaire : 514 567-3978

 

 

Raphaël Rivard

Chaudière-Appalaches - Bas-St-Laurent - Québec

« Ne limite pas tes défis, défie tes limites. »

418 652-7682, poste 312

Cellulaire : 418 802-2662

Safran Noël Boulet

Sécurité des machines - sécurité électrique - cadenassage - bruit

« La vie est un mystère qu’il faut vivre et non un problème à résoudre. » Gandhi

450 442-7763, poste 248

Cellulaire : 514 247-0214

Lise Mallette

Hygiène industrielle - matières dangereuses - bruit

« Le rire, comme les essuie-glaces, permet d’avancer même s’il n’arrête pas la pluie. » Gérard Jugnot

450 442-7763, poste 227

Cellulaire : 514-268-6859

Julie Gaudin

Montréal - Montérégie - Estrie

« Il n’y a point de génie sans un grain de folie. » Aristote

450 442-7763, poste 230

Cellulaire : 514-266-9783

Mario Vézina

Québec - Saguenay et Lac St-Jean

« La persévérance vient toujours à bout de tous les obstacles. »

418 652-7682, poste 311

Cellulaire : 418 806-9561

 

Julie Fennety

Sécurité des machines - sécurité électrique - cadenassage

« La chose la plus difficile, c’est de prendre la décision d’agir; la suite n’est qu’une affaire de ténacité. » Amelia Earhart

450 442-7763, poste 243

Cellulaire : 514 268-6127

Guillaume Côté

Sécurité des machines - cadenassage

« Croyez pour être forts, aimez pour être heureux. » Victor Hugo

450 442-7763, poste 234

Cellulaire : 514 346-0757

 

 

 

Denis Lavoie

Montréal - Laval - Lanaudière

« Le respect avant tout. »

450 442-7763, poste 246

Cellulaire : 514-247-0268

Mila Gomez

Montréal - Montérégie - Abitibi - Gaspésie et Îles-de-la-Madeleine

« Le bonheur est quelque chose qui se multiplie quand il est partagé. » Paulo Coelho

450 442-7763, poste 232

Cellulaire : 514-513-9760

Caroline Godin

Ventilation - soudage/coupage - cabines à peinture - matières dangereuses

« Tout le monde est un génie. Mais si vous jugez un poisson sur ses capacités à grimper à un arbre, il passera sa vie à croire qu’il est stupide. » Albert Einstein

450 442-7763, poste 233

Cellulaire : 514-268-6957

Yves St-Jacques

Ergonomie - contraintes thermiques

450 442-7763, poste 226

Cellulaire : 514-268-3405

Denise Laganière

Conseillère en communication et expérience membre

« La créativité, c’est l’intelligence qui s’amuse. » Albert Einstein

450 442-7763, poste 249

Cellulaire : 514 247-0272

Julie Dufresne

Adjointe à la direction

« Ne pas prévoir, c’est déjà gémir ! »  Léonard de Vinci

450 442-7763, poste 224

 

Formations en entreprise

Actualités

Nouvelles

Nouvelle programmation 2023 !

Publié le 4 janvier 2023

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Nouvelles

Publications et outils

Conseil d'administration

Marie-France Rochon

Administratrice

Électro-Fédération du Canada (ÉFC)

Vicky Coulombe

Administratrice

TechniTextile

Guy Gaudette

Administrateur

Syndicat des Métallos (FTQ)

Pierre Gauthier

Administrateur

Teamsters/Conférence des communications graphiques 555 M (FTQ)

Isabelle Boily

Administratrice

Institut canadien de la construction en acier (ICCA)

Denis Vigneault

Administrateur

Centrale des syndicats démocratiques (CSD)

Poste vacant

Administratrice

Association québécoise des imprimeurs et fabricants d’emballage (AQIFE)

Marie-Pier Denis

Administratrice

Industries des systèmes électroniques du Québec (ISEQ)

Kevin Gagnon

Administrateur

Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN)

Julie Lefebvre

Administratrice

Électro-fédération du Canada (ÉFC)

Christian Bilodeau

Administrateur - Trésorier

Association internationale des machinistes et des travailleurs et travailleuses de l’aérospatiale (AIMTA)

Annick Charette

Administratrice

Fédération nationale des communications et de la culture

Claude St-Marseille

Coprésident syndical

Union des employés et des employées de service, section locale 800 (UES-800)

Martin Laberge

Administrateur

Syndicat des Métallos (FTQ)

Daniel Cloutier

Administrateur

Unifor (FTQ)

Sylvain Parisien

Coprésident patronal

Association de la construction du Québec (ACQ)

Poste vacant

Administrateur

Institut d’acier d’armature du Québec (IAAQ)

Danny Sorrentino

Administrateur

Institut des manufacturiers du vêtement du Québec (IMVQ)

Bulletins

août 2023

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janvier 2021

Bulletin MultiPrévention hiver-printemps 2021

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septembre 2020

Bulletin MultiPrévention automne-hiver 2020

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janvier 2020

Bulletin MultiPrévention hiver-printemps 2020

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septembre 2019

Bulletin MultiPrévention automne-hiver 2019

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février 2019

Bulletin MultiPrévention hiver-printemps 2019

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janvier 2018

Bulletin MultiPrévention - hiver-printemps 2018

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septembre 2017

Bulletin MultiPrévention automne-hiver 2017

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janvier 2017

Bulletin MultiPrévention - hiver-printemps 2017

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août 2016

Bulletin MultiPrévention - automne-hiver 2016

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FAQ

La formation spécifique sur le SIMDUT 2015 est-elle obligatoire ?

+

La réponse à cette question est oui. Il s’agit d’une obligation légale en vertu du SIMDUT 2015 et plus précisément du Règlement sur l’information concernant les produits dangereux (RIPD).

Il faut savoir que le SIMDUT est régi par des lois et règlements fédéraux et provinciaux. 

Au Québec, en vertu de l’article 51 de la Loi sur la santé et la sécurité du travail (LSST), l’employeur doit prendre les mesures nécessaires pour protéger la santé et assurer la sécurité et l’intégrité physique du travailleur. Il doit également s’assurer que le travailleur a les habiletés et les connaissances requises pour accomplir son travail de façon sécuritaire.

De plus, l’article 62.5 précise l’obligation d’appliquer un programme de formation et d’information concernant les produits dangereux. Le contenu du programme de formation est dicté par le Règlement sur l’information concernant les produits dangereux (RIPD). Ce programme de formation doit être adapté aux travailleurs, aux particularités du lieu de travail ainsi qu’à la nature des produits dangereux utilisés.

Au fédéral, il y a la Loi sur les produits dangereux (LPD) et le Règlement sur les produits dangereux (RPD).

La formation comporte deux volets obligatoires, soit la formation générale et spécifique.

La formation générale consiste à présenter les responsabilités et les éléments clés reliés au SIMDUT 2015 alors que la formation spécifique doit être adaptée aux produits dangereux et aux risques particuliers auxquels les travailleurs sont exposés sur leur lieu de travail.

Le port du masque de procédure fait partie, depuis plus d’un an, de la réalité de nos milieux de travail. Qu’en est-il lorsque le masque est porté dans un milieu de travail où les travailleurs font face à des contraintes thermiques ? Devons-nous accorder plus de pauses ?

+

À ce sujet, l’annexe V du Règlement sur la santé et la sécurité du travail, qui traite des contraintes thermiques ne présente pas d’information pertinente à ce sujet.

De plus, sur différents sites de recherches crédibles en santé et en sécurité du travail tant au niveau canadien qu’américain et il y a très peu d’information disponible sur l’effet du port du masque de procédure dans un contexte de contraintes thermiques.

Voici des recommandations pour réduire l’inconfort lié au port du masque de procédure en période de chaleur élevée :

  • Retirer le masque de procédure durant la période des pauses.
  • Changer le masque de procédure lorsqu’il devient humide ; la fréquence de remplacement recommandée est à toutes les 3 à 4 heures, afin d’éviter la prolifération des germes. En période de chaleur et d’humidité élevée, le masque de procédure peut devenir humide plus rapidement, ce qui pourrait avoir comme conséquence de devoir le remplacer plus fréquemment.
  • Le port d’un masque de procédure peut assécher la bouche. S’assurer de boire de l’eau régulièrement.
  • Avant de mettre le masque de procédure, s’assurer de bien s’hydrater.

En prenant en considération un bon programme de gestion des contraintes thermiques et ces recommandations, l’ajout de pauses additionnelles n’est pas requis pour les travailleurs qui ont à porter un masque de procédure durant leur quart de travail.

Si vous faites partie des entreprises membres de MultiPrévention, nous vous invitons à voir la capsule d’information “En période de forte chaleur, soyons vigilants !” Vous la trouverez dans la section Mon espace sous Outils de communication.

Si vous avez besoin de support pour élaborer votre programme de gestion des contraintes thermiques, communiquez avec nous : 450-442-7763.

Qu’est-ce que la règle de la main gauche?

+

Il s’agit d’une pratique adoptée durant la mise hors tension ou la remise sous tension d’un panneau électrique ou d’un disjoncteur. Elle consiste à se placer sur le côté du panneau (et non sur le devant) en regardant dans la direction opposée au panneau et à utiliser la main gauche pour actionner le sectionneur. Cette pratique réduit le risque de subir des blessures graves aux yeux et au visage en cas de formation d’un éclair d’arc dans le panneau durant l’actionnement du sectionneur.

Un travailleur non-électricien peut-il changer les luminaires?

+

Non,

Les luminaires font partie de l’installation électrique. Un travailleur non-électricien peut changer des fluorescents et des ampoules, mais il ne peut pas changer les ballasts ou les fixtures puisqu’ils font partie de l’installation électrique. Les travaux d’entretien, de modification et de réparation sur l’installation électrique sont réservés aux électriciens.

Les réparations de composantes électriques sur des machines doivent-elles être faites par un électricien?

+

Non, pas nécessairement.

Les machines alimentées par électricité ne font pas partie de l’installation électrique du bâtiment, exception faite pour leur branchement et débranchement au système électrique du bâtiment. Par conséquent, elles peuvent être entretenues et réparées par un travailleur non-électricien. Une connaissance des risques et de la tâche est toutefois requise.

Comment réduire les risques d’incendie liés aux chiffons imbibés de solvant?

+

En utilisant des « distributeurs de solvant ». Ils sont composés d’un petit récipient, surmonté d’une tige à ressort qui agit comme un piston, et d’un plateau. En appuyant sur le plateau, le piston siphonne le solvant et remplit le plateau pour le trempage du chiffon. Le surplus du liquide s’écoule et retourne en toute sécurité dans le récipient.

En utilisant des poubelles en matériau non combustible munies d’un couvercle à fermeture automatique. Les récipients demeurent fermés pour prévenir l’émanation des vapeurs de solvant et pour contrôler le risque d’incendie en cas d’auto-ignition. Ils sont ouverts seulement pour déposer les chiffons souillés.

Quels sont les risques associés aux chiffons imbibés de solvant?

+

Il y a le risque d’incendie et le risque à la santé.

Risque d’incendie : une accumulation de chiffons imbibés de solvant peut dégager une quantité suffisante de chaleur pour allumer les vapeurs et entretenir un incendie. Il s’agit d’un phénomène appelé auto-ignition.

Risque à la santé : l’inhalation des vapeurs de solvant et le contact cutané avec les solvants peuvent entrainer des effets sur la santé tels que l’irritation des yeux, des voies respiratoires ou de la peau (dermatite), des maux de tête, des nausées et des étourdissements.

Quelle est la différence entre un sonomètre et un dosimètre?

+

Le sonomètre mesure le niveau de pression acoustique (dB) de manière ponctuelle ou sur une courte durée. Son utilisation est indiquée pour mesurer le niveau de bruit dans un local ou à proximité d’une machine.

Le dosimètre est fixé sur les personnes afin d’évaluer leur exposition au bruit sur une longue période de temps (ex.: un quart de travail). Son utilisation est indiquée dans les milieux de travail où les niveaux de bruit varient et où les travailleur se déplacent. Il est plus précis que le sonomètre pour évaluer l’exposition au bruit.

Peut-on travailler dans un lieu isolé?

+

Oui, si l’entreprise a pris les moyens pour assurer la santé, la sécurité et l’intégrité physique du travailleur.

Par exemple, en instaurant un système de communication qui permet de rejoindre le travailleur et qui lui permet de communiquer en tout temps (ex. walkie talkie, pagette, téléphone).

Le Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST) mentionne à l’article 322 : « Lorsqu’un travailleur exécute seul un travail dans un lieu isolé où il lui est impossible de demander de l’assistance, une méthode de surveillance efficace, intermittente ou continue, doit être mise en application ».

Pour en savoir plus.

Doit-on continuer de payer nos travailleurs lorsque nous devons arrêter la production à la suite d'une décision d'un inspecteur?

+

Oui.

L’article 187 de la Loi sur la santé et la sécurité du travail (LSST) stipule que «Pendant que dure une suspension des travaux ou une fermeture, les travailleurs sont réputés être au travail et ont ainsi droit à leur salaire et aux avantages liés à leur emploi». 

Comment doit-on entreposer les bouteilles d'oxygène et les bouteilles de gaz combustible?

+

La norme CAN/CSA-W117.2 Règles de sécurité en soudage, coupage et procédés connexes, stipule, à l’article 9.9.2.2, que les bouteilles d’oxygène doivent être séparées des gaz combustibles par une distance d’au moins 6 m (20 pi), ou par un écran d’au moins 1,5 m (5 pi) de hauteur et d’une résistance au feu d’au moins une demi-heure. Attention! Les quantités pouvant être entreposées sont limitées. Pour plus d’informations, consulter le guide “Entreposage des produits dangereux dans le secteur manufacturier“.

Doit-on fixer des boulons d’ancrage dans tous les trous des plaques de pied d’échelle d’un palettier ?

+

Pas nécessairement. La norme ANSI-MH 16.1-2012 recommande au moins un boulon d’ancrage par montant d’échelle. Les trous supplémentaires peuvent servir si un dommage au plancher compromet la solidité de l’ancrage. Il faut toutefois s’assurer que le plancher peut supporter la charge. Dans tous les cas, il est recommandé de suivre les indications du fabriquant ou d’une personne compétente en la matière.

Pour en savoir plus, informez-vous sur notre formation “La sécurité et l’inspection des palettiers et consultez la fiche technique “Réduire les risques d’accidents associés aux palettiers”.

Pourquoi est-ce interdit d'utiliser de l'air comprimé pour se nettoyer?

+

Tout simplement parce que c’est dangereux. De plus, l’article 325 du Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST) interdit cette pratique. La force du jet d’air comprimé projette des particules dans l’environnement qui peuvent causer des irritations et des plaies lorsqu’elles atteignent les yeux ou pénètrent sous la peau. L’introduction d’air comprimé par la bouche, le nez, une oreille ou à travers la peau peut également provoquer de graves lésions.

Pour des raisons de sécurité, il est préférable d’utiliser une brosse ou un aspirateur pour nettoyer ses vêtements.

Pour en savoir davantage, consultez notre fiche technique Réduire les risques reliés à l’utilisation du jet d’air comprimé.

Qu’est-ce que la diligence raisonnable?

+

Lorsqu’on parle de diligence raisonnable en prévention, cela signifie prendre toutes les précautions raisonnables selon les circonstances pour protéger la santé et la sécurité au travail des personnes. Un manquement aux obligations et aux règles de sécurité en vigueur peut entraîner des accusations, voire même une condamnation. Afin d’éviter des pénalités ou même d’être incriminé en vertu du Code criminel (Loi C-21 : Amendements au code criminel), toutes les personnes qui assument des responsabilités en matière de santé et de sécurité du travail sont donc tenues de faire preuve de diligence raisonnable.

Pour en savoir plus, consultez notre fiche “Diligence raisonnable“.

Quelles sont les exigences concernant le nombre et l'emplacement des sorties de secours?

+

Selon le Code national du bâtiment, le nombre de sorties de secours dépend de la superficie de l’aire de plancher, de la présence ou non de gicleurs, du nombre de personnes et du type d’établissement (à risque faible, moyen ou élevé).

ces exigences se résument brièvement à :

  • Une aire de plancher doit avoir au minimum deux issues (une issue étant une porte pour sortir à l’extérieur). Article 3.4.2.1. Dans certaines conditions, une seule issue peut être acceptée.
  • La distance de parcours pour atteindre l’issue la plus proche doit être au plus 30 mètres si l’établissement n’est pas entièrement protégé par gicleurs et 45 mètres s’il est entièrement protégé par gicleurs. (S’il s’agit d’un établissement industriel à risques très élevés, la distance de parcours est réduite à 25 mètres.) Article 3.4.2.5.1
  • On peut déroger à l’article précédent si les issues sont situées au périmètre de l’aire de plancher et sont distantes l’une de l’autre d’au plus 60 mètres mesurés en suivant ce périmètre. Il faut, dans ce cas, que chaque allée principale de l’aire de plancher mène directement à une issue. (Cette dérogation n’est pas permise pour les établissements industriels à risques très élevés.) Article 3.4.2.5.2
  • Les issues doivent être situées dans un endroit bien visible ou leur emplacement doit être signalé clairement. Elles ne doivent jamais être obstruées. Article 3.4.2.5.4

Référence : Code de construction du Québec – Chapitre I, Bâtiment et Code national du bâtiment – Canada, 1995

Peut-on utiliser un téléphone cellulaire en conduisant un chariot élévateur?

+

Il n’existe pas de réglementation au Québec interdisant l’utilisation d’un téléphone cellulaire lorsqu’on opère un chariot élévateur. La loi 42 qui interdit l’utilisation du téléphone cellulaire tenu en main en voiture ne s’applique pas en milieu industriel. Il revient à l’employeur d’établir les règles d’utilisation d’un téléphone cellulaire (d’une radio CB ou de tout autre dispositif de communication).

Le cariste ou conducteur de chariot élévateur qui utilise un téléphone cellulaire en opérant le chariot est soumis à des distractions. Les risques de commettre une fausse manoeuvre, de heurter une personne, du matériel fixe ou des palettiers sont accrus. C’est pourquoi  les employeurs devraient permettre l’utilisation du téléphone seulement lorsque l’opérateur a immobilisé son chariot, abaissé les fourches, coupé le moteur et engagé le frein de stationnement.

Doit-on utiliser un harnais de sécurité lorsqu'on travaille à partir d’une échelle?

+

Oui, si le travail s’effectue à plus de 3 mètres dans l’échelle. Il est à noter que l’utilisation d’une échelle ou d’un escabeau comme poste de travail n’est permise que pour des travaux de courte durée1.

Une échelle est d’abord un moyen d’accès. Lorsque les travailleurs ne peuvent exécuter leurs travaux du sol ou d’une surface solide, on devrait préconiser l’utilisation d’échafaudages ou d’appareils conçus et construits pour le levage des personnes (RSST, article 32).

  1. Travaux de courte durée : selon l’article 3.9.1 du Code de sécurité pour les travaux de construction, l’utilisation d’échelles est permise pour des travaux de moins d’une heure.

Le changement de fusibles dans une boîte électrique doit-il être fait par un électricien?

+

Oui, si la boîte électrique fait partie de l’installation électrique

Le métier d’électricien est réglementé et désigne toute personne qui fait des travaux de construction, de réfection, de modification, de réparation et d’entretien d’installations électriques.  Une installation électrique comprend toute installation de câblage (…), pour la transmission d’un point à un autre de l’énergie provenant d’un distributeur d’électricité (…), pour l’alimentation de tout appareillage électrique, y compris la connexion du câblage à cet appareillage, mais pas cet appareillage. Remplacer un fusible dans une boîte électrique faisant partie de l’installation électrique est une tâche d’entretien réservée à un électricien.

Non, si la boîte électrique fait partie de l’appareillage électrique

L’appareillage électrique comprend tout équipement, appareil, dispositif, instrument ou autre qui requiert du courant pour fonctionner et qui est alimenté par une installation électrique. Les tâches effectuées sur l’appareillage électrique ne sont pas réservées aux électriciens. Le changement de fusibles dans une boîte électrique qui fait partie d’un appareillage électrique ne doit pas être fait obligatoirement par un électricien. Une connaissance des risques et de la tâche est toutefois requise.

Voir schéma tiré du guide  “Comprendre et prévenir les risques électriques- 3e édition” p.23

Un chariot élévateur doit-il être équipé d'un avertisseur sonore de recul?

+

Selon l’article 256 du Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST), un chariot élévateur fabriqué à compter de 2001 doit être conforme à la norme ASME B 56.1 – 1993 qui indique aux articles 4.15.1 et 4.15.2 qu’un chariot doit être équipé d’un klaxon, d’un sifflet, d’un timbre avertisseur ou d’un dispositif sonore, actionné par le conducteur.

C’est l’utilisateur (l’employeur) qui doit déterminer s’il faut ajouter des avertisseurs sonores ou visuels tels que des avertisseurs de recul, des lumières, des clignotants, etc. Les résultats de l’analyse des risques dans l’environnement de travail réalisée par l’employeur, conjointement avec le comité de santé et de sécurité, détermineront si un chariot élévateur doit être muni d’un avertisseur sonore de recul et en fonctionnement constant.

Le conducteur doit-il être attaché sur un chariot à poste de conduite élevable à grande levée?

+

Oui.

Selon l’article 261 du Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST), le levage d’un travailleur à l’aide d’un chariot élévateur doit s’effectuer conformément à la norme ASME B56.1 (1993-A. 1995) Norme de sécurité concernant les chariots élévateurs à petite levée et à grande levée. De plus, chaque travailleur doit porter un harnais de sécurité conforme aux articles 347 et 348 du RSST.

Que dois-je faire s’il n'y a pas de ceinture de sécurité sur le siège de mon chariot élévateur?

+

Pour l’installation d’une ceinture :

-S’il n’y a jamais eu de ceinture de sécurité sur le chariot, il faut communiquer avec le fabricant pour en faire l’installation. Il s’agit ici d’une modification.

-Si la ceinture est défectueuse ou a été coupée par exemple, la réparation peut être faite par le service d’entretien de l’entreprise. Il s’agit ici d’une réparation.

Pour l’installation d’un siège ayant une ceinture :

-S’il s’agit de remplacer le siège par un autre, le siège doit être installé avec le même système de fixation que le siège d’origine et offrir une sécurité équivalente. Le remplacement  peut se faire par le service d’entretien de l’entreprise. Il s’agit ici d’une réparation.

-S’il s’agit de remplacer le siège par un autre qui n’est pas semblable (un siège plus gros par exemple), et que le système de fixation ne correspond pas à celui du siège d’origine, il faut faire appel au fabricant pour l’installation. Il s’agit ici d’une modification.

Pour agir selon les règles de l’art, toute modification sur un chariot élévateur doit être approuvée par le fabricant.

Lors de la conduite d'un chariot élévateur, le port de la ceinture de sécurité est-il obligatoire?

+

Oui.

Depuis le 4 janvier 2008, il y a de nouvelles dispositions dans le Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST) concernant le port obligatoire de la ceinture de sécurité ou autres systèmes de retenue. L’article 256.1 indique que tout chariot élévateur à conducteur assis, peu importe l’année de fabrication, doit être muni d’un dispositif de retenue, tels une ceinture de sécurité, des portes grillagées, une cabine fermée, un siège enrobant ou à oreilles, afin d’éviter que le cariste ne soit écrasé par la structure du chariot élévateur en cas de renversement. Le dispositif devra être maintenu en bon état et utilisé.

Il est à noter que le siège enrobant ou le siège à oreilles utilisé seul ne peut garantir que le cariste ne soit éjecté en cas de renversement. C’est pourquoi les fabricants de ces sièges recommandent leur utilisation en conjonction avec la ceinture de sécurité. De plus, la CSST exige que les sièges soient utilisés selon les prescriptions du fabricant.

Pourquoi doit-on éteindre le chargeur à batterie avant de débrancher ou de brancher la batterie d'un chariot élévateur?

+

Il peut y avoir un faible dégagement d’hydrogène durant la recharge de batteries principalement en condition de surcharge ou à la fin du cycle de charge. Le branchement ou le débranchement de la batterie pendant que le chargeur est en fonction peut produire une étincelle et provoquer un incendie si la concentration d’hydrogène est assez importante et que la ventilation est insuffisante.

Pour prévenir le risque d’incendie, il faut ventiler l’aire de recharge, maintenir le couvercle du coffre à batterie ouvert pendant la recharge et toujours éteindre le chargeur à batterie avant d’effectuer le branchement ou le débranchement de la batterie.

Pour plus d’information, consultez notre fiche technique : “Contrôler les émanations des batteries de chariots élévateurs“.

En quoi consiste l'obligation de formation des caristes?

+

Depuis le 4 janvier 2007, l’article 256.3 du Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST) indique qu’un chariot élévateur doit être utilisé uniquement par un cariste ayant reçu une formation théorique et pratique.

La formation théorique:

Celle-ci devra porter notamment sur :

• les notions de base relatives aux chariots élévateurs;

• le milieu de travail et ses incidences sur la conduite d’un chariot élévateur;

• la conduite d’un chariot élévateur;

• les règles et mesures de sécurité.

La formation pratique:

Celle-ci doit être effectuée sous la supervision d’un instructeur et porter sur les activités liées au chariot élévateur telles :

• le démarrage;

• le déplacement et l’arrêt;

• la manutention de charges;

• toute autre manoeuvre nécessaire à la conduite d’un chariot élévateur.

Cette formation doit être réalisée dans un premier temps, si possible, à l’extérieur de la zone réservée aux opérations courantes et doit être ensuite complétée dans la zone habituelle de travail. Elle doit comprendre les directives sur l’environnement de travail, les conditions spécifiques à celui-ci ainsi que le type de chariot élévateur qu’utilisera le cariste.

L’instructeur:

L’instructeur est défini dans le Règlement comme étant une personne chargée de la formation pratique et de la communication des connaissances théoriques nécessaires à l’acquisition de la compétence professionnelle. Cette tâche peut être confiée à un opérateur d’expérience qui possède une bonne crédibilité dans le milieu, des habiletés à communiquer et qui manifeste un intérêt à partager son savoir-faire et son expérience. Il devra être prêt à questionner ses propres pratiques, à respecter les règles et pratiques sécuritaires et à approfondir sa connaissance. En effet, il n’est pas nécessaire de retenir les services d’un formateur externe «accrédité», puisque la CNESST n’accrédite aucun formateur ou organisme, mis à part pour la formation des secouristes.

Suite à la formation, une attestation, un certificat ou un registre de présence indiquant le nom du participant devrait être conservé en filière.

Certaines compagnies spécialisées en formation émettent des certificats d’opérateur. Les entreprises peuvent également choisir d’émettre des attestations ou des certificats maisons, si la formation a été dispensée par un instructeur interne. Les deux options offrent la même valeur, à la condition que le contenu soit structuré et respecte les exigences du RSST. 

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La formation des caristes doit-elle être obligatoirement renouvelée après un certain nombre d'années?

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Non.

Il n’existe aucune disposition dans le Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST) qui indique que la formation des caristes devrait être renouvelée après une certaine période de temps. Cependant, la norme ASME B 56.1 (1993-A. 1995) « Norme de sécurité concernant les chariots élévateurs à petite et à grande levée », citée dans le Règlement, précise à l’article 4.19.5 que l’employeur doit évaluer l’habileté et les connaissances du cariste. Aussi, le cariste doit suivre des cours de perfectionnement dans les cas suivants : acquisition d’un nouvel équipement, modifications apportées à l’équipement actuel, nouvelles conditions d’utilisation ou de performances insuffisantes.

 

Dans un même ordre d’idée, la norme CSA B 335-04 « Norme de sécurité sur les chariots élévateurs » suggère une mise à jour des connaissances du cariste au moins tous les 3 ans par des évaluations à mi-parcours et des perfectionnements, notamment lors de changements dans la situation de travail ou lorsqu’on a repéré des lacunes dans les compétences ou les connaissances. Il est à noter que cette norme sert de référence et ne fait pas force de Loi, à moins qu’elle ne soit recommandée par un inspecteur de la CNESST.

 

Le renouvellement de la formation des caristes en entreprise, effectué sur une base régulière, constitue une bonne pratique pour maintenir à jour les connaissances des caristes. Elle permet également de vérifier, lors d’une évaluation des habiletés pratiques, que les caristes opèrent leur chariot dans le respect des consignes de sécurité. Ainsi, on assure la sécurité de chacun, caristes et piétons, circulant dans le milieu de travail.

Les accessoires de levage fabriqués de façon artisanale peuvent-ils être utilisés pour soulever des charges en entreprise?

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Le Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST) mentionne à l’article 246, que « les accessoires de levage doivent être construits solidement, avoir la résistance requise, selon leur usage et être tenus en bon état.» De plus, l’article 255 de ce même règlement mentionne qu’avant le soulèvement des charges, il faut vérifier que tous les câbles, les chaînes, les élingues ou les autres amarres sont correctement fixés à la charge et que le soulèvement ne présente aucun danger.

En outre, dans le document « Gréage et levage : Guide de sécurité », publié par la CNESST, il est mentionné que : « Seuls les accessoires forgés en acier allié doivent être utilisés pour les manœuvres avec des charges suspendues. Leur charge maximale d’utilisation est estampée sur ces accessoires». 

Comment un employeur peut-il s’assurer que les accessoires de levage de fabrication artisanale possèdent la capacité requise et permettent un soulèvement et un déplacement sans danger?

Il doit s’assurer que :

  1. La capacité de charge de l’accessoire soit déterminée par une personne qualifiée telle un ingénieur ayant les compétences requises ou un fabricant d’accessoire de levage spécialisé
  2. La personne qualifiée lui remette une attestation signée, indiquant la capacité de charge de l’accessoire
  3. La capacité de charge soit inscrite sur l’accessoire
  4. L’accessoire soit approprié au type de charge à manutentionner et ne comporte pas de risque de décrochage

En l’absence d’une norme canadienne sur les accessoires de levage, on peut consulter à titre d’information les normes américaines ASME B30.9 , B30.10, B30.20, qui traitent de la conception, de l’inspection et de l’utilisation des accessoires de levage.

Quelles sont les normes applicables au Québec concernant les ponts roulants, les élingues et les accessoires de levage?

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Les exigences au Québec concernant les appareils de levage, et plus particulièrement les ponts roulants, se retrouvent aux articles 245 à 249 et 253 à 255 du Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST). Ces articles traitent de façon générale des conditions d’utilisation, des accessoires de levage, des mesures de sécurité et de la manutention sécuritaire des charges.

L’article 254 du Règlement fait référence à la norme ACNOR B 167-1964 Ponts roulants électriques pour usage général, qui indique les principes fondamentaux, nécessaires pour assurer la fiabilité et la sécurité des ponts roulants. Cette norme doit être utilisée conjointement avec la norme ACNOR C22.2 no. 33 Construction and Test of Cranes and Hoists qui fournit des informations beaucoup plus précises et détaillées concernant l’entretien des ponts roulants ou encore les critères d’inspection des élingues et des différents accessoires de levage.

Pour plus de détails, on peut se référer aux normes Américaines ASME B30 Safety standard for cableways, cranes, derricks, hoists, hooks, jacks and slings. Par exemple, la norme ASME B30.9-2003 est spécifique aux élingues, la norme ASME B30.10-1999 est spécifique aux crochets et la norme ASME B30.20-2003 est spécifique aux accessoires d’accrochage sous le crochet. Pour l’entretien des ponts roulants, référez vous à la norme canadienne CSA B167-96.

En quoi consiste l'obligation de formation des opérateurs de pont roulant?

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L’article 254.1 du  Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST) prescrit qu’un pont roulant doit être utilisé uniquement par un opérateur ayant reçu une formation théorique et pratique.

La formation théorique:


Selon le RSST, la formation théorique doit porter notamment sur :

  • la description des différents types de ponts roulants et d’accessoires de levage utilisés dans l’établissement;
  • le milieu de travail et ses incidences sur l’utilisation du pont roulant;
  • les opérations liées au pont roulant et aux accessoires de levage telles l’élinguage, l’utilisation des dispositifs de commande, la signalisation selon le système universel, la manutention et le déplacement des charges ainsi que toute autre manoeuvre nécessaire à l’opération du pont roulant;
  • les moyens de communication liés à l’opération du pont roulant;
  • l’inspection sur le bon état et le bon fonctionnement du pont roulant et des accessoires de levage avant leur utilisation par l’opérateur;
  • les règles liées à l’utilisation du pont roulant ainsi que les directives sur l’environnement de travail de l’établissement.

La formation pratique :

Celle-ci doit être effectuée sous la supervision d’un instructeur et porter sur la matière vue lors de la formation théorique. Elle doit être réalisée en milieu de travail dans des conditions qui n’exposent pas l’opérateur et les autres travailleurs à des dangers reliés à l’apprentissage de l’opération du pont roulant. Elle doit, de plus, être d’une durée suffisante pour permettre une utilisation sécuritaire du pont roulant et des accessoires de levage.

La formation du signaleur ou de l’élingueur :

Lorsque les opérations liées au pont roulant et aux accessoires de levage nécessitent la présence d’un signaleur ou d’un élingueur, ces derniers doivent également recevoir une formation théorique et pratique correspondant aux tâches qu’ils ont à exécuter.

L’instructeur :

L’instructeur est défini dans le Règlement comme étant une personne chargée de la formation pratique et de la communication des connaissances théoriques nécessaires à l’acquisition de la compétence professionnelle. Cette tâche peut être confiée à un opérateur d’expérience qui possède une bonne crédibilité dans le milieu, des habiletés à communiquer et qui manifeste un intérêt à partager son savoir-faire et son expérience. Il devra être prêt à questionner ses propres pratiques, à respecter les règles et pratiques sécuritaires et à approfondir sa connaissance des ponts roulants, des élingues et des différents accessoires utilisés dans son milieu de travail. En effet, il n’est pas nécessaire de retenir les services d’un formateur externe «accrédité», puisque la CNESST n’accrédite aucun formateur ou organisme, mis à part pour la formation des secouristes.

Suite à la formation, une attestation, un certificat ou un registre de présence indiquant le nom du participant devrait être conservé en filière.

Certaines compagnies spécialisées en formation émettent des certificats d’opérateur. Les entreprises peuvent également choisir d’émettre des attestations ou des certificats maisons, si la formation a été dispensée par un instructeur interne. Les deux options offrent la même valeur, à la condition que le contenu soit structuré et respecte les exigences du RSST.

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Par où dois-je commencer pour ajuster mon poste de travail devant écran?

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Il n’y pas de réponse simple ou universelle pour cette question.

Le poste de travail doit être ajusté selon les caractéristiques de l’individu et de la tâche qui peut varier considérablement d’une situation à l’autre. On doit viser l’efficacité et le confort (l’inconfort ou le malaise étant des signaux d’un problème potentiel), alors évidemment, plus il y a de possibilités d’ajustement (hauteur du siège et de la table, emplacement des appuie-bras, hauteur et distance de l’écran, du clavier, de la souris, etc.), plus on peut optimiser l’ajustement.

Pour en savoir davantage, consultez nos fiches techniques Êtes vous bien assis ?, Travailler à bonne portée, Optimisez la hauteur d’une table de travail

MultiPrévention offre une formation sur le travail à l’écran 

Comment devrait-on positionner son poste de travail à l’écran quand il y a une fenêtre? 

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On veut éviter de placer l’écran devant une fenêtre, car l’écran semblera plus sombre, par contraste, ce qui rend la lecture plus difficile.

C’est en fait un phénomène d’éblouissement. On recommande donc de placer l’écran perpendiculaire aux fenêtres. On doit aussi placer l’écran de manière à ne pas voir la fenêtre ou encore les luminaires se refléter dans l’écran, ce qui rendrait aussi la lecture difficile.

positionnement d'un bureau par rapport aux fenêtres

Distribution des sources lumineuses d’un bureau1

MultiPrévention offre une formation sur le travail à l’écran

 1. Montreuil, Sylvie, Ergonomie, travail de bureau avec écran de visualisation : Guide de formation, Chaire en gestion de la santé et de la sécurité du travail, Université Laval, 4e édition, 2008, 74 pages

La rotation des postes de travail est-elle une solution efficace pour contrer le développement des troubles musculosquelettiques?

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Elle peut l’être, à certaines conditions.

Les troubles musculosquelettiques (TMS) surviennent quand certaines structures (tendons, articulations, etc.) sont sursollicitées. La rotation peut être utile pour prévenir les TMS, dans la mesure où elle permet de «changer le mal de place» et d’ainsi alléger la sollicitation des structures qui sont menacées.

Il faut donc que les tâches inclues dans la rotation soient suffisamment variées pour ne pas solliciter les mêmes groupes musculaires, les mêmes articulations.

La rotation impose de se familiariser avec plusieurs tâches. Si les tâches sont relativement complexes et qu’un temps d’ajustement significatif est requis, il faut que la durée du séjour au poste complexe soit accrue, ce qui réduit l’impact de la rotation pour alléger la charge de travail des régions corporelles sollicitées.

Puisque plusieurs personnes se relaient au même poste de travail, il faut que chacun puisse s’y installer confortablement. Le poste doit donc offrir des possibilités d’ajustement bien pensées (emplacement des outils, des fournitures, ajustement de l’éclairage, de la hauteur de la table, etc.) pour tenir compte des particularités et des habitudes de chacun (gaucher, taille, poids, expérience, acuité visuelle, etc.)

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